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Lieu expertisé par l'équipe Mexique de EchoWay
- Carmelita -
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Le projet de tourisme solidaire ici
est unique : cinq jours de marche à travers la foret tropicale pour accéder
a l’un des plus prestigieux sites Mayas encore enfoui dans la jungle.
« C’est
sûr qu’il faut un peu de temps, mais la ballade est quand
même ce qu’il y a de mieux dans le Peten » estime
José Moreno, président du projet touristique de la communauté
de la Carmelita, la dernière communauté tout au nord de
la Réserve de la Biosphère Maya. La ballade proposée
par la coopérative est en effet pas commune : cinq jours de marche,
des arrêts de temps en temps dans des sites archéologiques
à peine découverts et une forêt immense, qui semble
infinie jusqu’au « pompom » final : le site du Mirador
encore enfoui dans la jungle....
Le site du Mirador est donc le fameux site Maya, qui serait le
plus ancien d’Amérique, construit 1000 ans avant
JC quand la majorité des sites dont celui de Tikal, datent de la
période classique entre 300 et 900 après JC. Du haut de
ses pyramides qui seraient les plus grandes jamais construites dans la
civilisation Maya, on peut apercevoir par temps clair celles de Tikal,
dans un vert à perte de vue..
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A Flores toutes
les agences de voyage proposent d’aller au Mirador mais aucune
( sauf Eco maya, voir plus bas) ne passe par les services de la
communauté de la Carmelita qui dispose d’un projet
touristique depuis les années 90, dont le tracé a
été repris par les agences de voyage.
Partir au Mirador sans
le groupe de Carmelita est d’abord dommage mais surtout dangereux.
« Nous avons déjà
secouru plusieurs fois des touristes car les agences pour réduire
au maximum les frais, emportent le minimum de matériel avec
un personnel réduit á une ou deux personnes »
ajoute José Moreno, qui assure souvent le travail de guide
et garde toujours un contact radio avec les campements.
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Une communauté menacée
La communauté de Carmelita pour montrer son sérieux
en rajoute un peu trop du coup dans le confort, mais il est difficile
de les faire changer d’idée car ils basent leur prestation
sur la qualité. Ainsi vous aurez les toilettes portables sur les
mules et tout un tas de bazar...avec politesse et tact, vous pouvez leur
proposer de vous en passer car plus le nombre de mules est important
et plus les bêtes ont besoin de feuillages cueillis directement
aux cimes des arbres. Et même si cet instant – un
jeune homme très agile qui monte en deux minutes en haut de l’arbre
– est pittoresque, il n’est guère écologique. Si ce
circuit se développe, il est bien possible que l’utilisation
excessive des mules pour porter tables, chaises ou toilettes, pose à
la fin problème.
Mais usez vraiment de tact pour leur faire comprendre, car la communauté
a tellement de problèmes avec entre autre, son projet touristique
qu'ils ont du mal à comprendre que les touristes ne veulent pas
de confort.
En plus donc des agences de voyages
de Flores qui sans vergogne exploitent leur projet (et laissent allégrement
leurs déchets dans les campements en pleine forêt), un cher
archéologue divise en ce moment leur communauté pour monter son gros projet de tourisme de luxe.
Il a réussi à récupérer à peine une
dizaine de personnes mais c’est déjà un début
de divergence dans un village connu pour son travail en commun.
Coopérative forestière et projet de tourisme solidaire
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Carmelita
fait en effet partie des 22 communautés de l’organisation
ACOFOP (Asociacion de Comunidades Forestales de Peten)
et presque toute la communauté est membre de la coopérative
forestière (122 associés dont la moitié de
femmes), dont est également issu le projet tourisitique.
Le bois géré par la communauté est certifié
FSC, un des labels forestiers les plus exigeant, et un plan de gestion
durable est présenté chaque année sous les
auspices d’une ONG. |
La dégradation
de la Réserve de la Biosphère Maya se poursuit pourtant
à un rythme inquiétant mais les concessions forestières
ne semblent pas vraiement responsables de cet état de fait. Pour
plus d’informations, nous vous conseillons de
visiter le site de Park watch sur le sujet.
Dans les deux cas – cooperative
forestière et projet de tourisme solidaire – il s’agissait
d’offrir un revenu supplémentaire à une communauté
qui vivait traditionnellement de l’extraction du chicle (caoutchouc)
et de la cueillette du xite (une plante dont les rameaux sont utilisés
dans les bouquets de fleurs). « Nous ne sommes pas cultivateurs,
nous n’avons jamais deforester pour planter du maïs.
Nous avons toujours vécu des produits de la forêt et
c’est pour ça que la réserve est en meilleure
état de conservation dans cette zone » explique le président
de la coopérative. L’apprentissage de la gestion d’hectares
forestiers comme du projet touristique s’est fait sous les
auspices de l’ONG Pro Peten. La commercialisation du bois
reste pourtant une activité mineure et la communauté
est extrêmement pauvre. L’ONG ecologiste Tropico
verde estime qu’en 2003, le travail du bois a apporté
environ 100 Quetzal (25 euros) par mois et par famille dans cette
communauté. |
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Le xite |
Le projet touristique fonctionne aussi
très peu car la plupart des touristes ne passent que quelques jours
dans le Peten et visitent surtout le site de Tikal. Pourtant si vous avez
un peu de temps, leur ballade vaut vraiement le detour. Ils ont d’autres
formules de un à trois jours oú ils vous emmènent
dans d'autres sites archéologiques, moins grandioses que le Mirador. Les guides,
minimum trois, quelque soit le nombre de touristes, sont formés
a la connaissance des sites archéologiques et de la forêt.
Ils ont une gestion rigoureuse des déchets, de la consommation
d’eau. Reste les fameuses mules...
.
Activités
Ballade de cinq jours
(aller et retour) jusqu’au site du Mirador : sur le chemin, visite
des ruines de El Tintal et nuit dans des campements de chicleros. Deux
nuits et une journée entière pour explorer l’immense
cité du Mirador.
D’autres circuits de un à trois jours sont possibles
pour visiter les sites archéologiques de Nakbe, Puerto Arturo,
El Naranjito, El Nacimiento, El porvenir.
Emportez de quoi vous protéger des moustiques et de la pluie (surtout
en août). Bon équipement recommandé. En moyenne entre
7 et 8 heures de marche, possibilité de se reposer sur les mules.
Tarifs
1746 Quetzals pour une personne
2543 Quetzals pour deux personnes
3340 Quetzals pour trois personnes
Le tarif comprend les repas pour cinq jours et tout le materiel nécessaire.
Les prix sont dégressifs en fonction du nombre.
Sur ce tarif, le guide gagne toujours 130 Quetzals.
Y aller
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EchoWay réalise actuellement une enquête sur le nombre de personnes intéressées par le tourisme solidaire et/ou écologique.
Pour cette raison, nous vous demandons d'envoyer un mail à cette adresse si vous pensez visiter ce lieu : info-nomades@echoway.org
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Si vous visitez ce lieu, merci de nous adresser vos commentaires à la même adresse mail. Ils nous intéressent plus que toute enquête…
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