Costa Rica : vers Buenos Aires

 
 


Lieu présenté par philippe Falbet, voyagiste, qui a vécu quatre ans au Costa Rica
et accompagne des chantiers de reforestation à Durika :

- Fundación Durika -

 

Dúrika est une réserve privée de 7500 hectares localizée sur les hauteurs de la cordillère de Talamanca, au sud-ouest du pays, et à 17 km de la ville de Buenos Aires. C'est aussi une expérience de vie communautaire dont les objectifs sont la conservation de la forêt, l'agriculture biologique et des méthodes de santé alternatives.

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L'histoire à débuté en 1989 lorsque des biologistes et agronomes costariciens, engagés pour la conservation des forêts du Costa Rica, créent une fondation au sud du pays, dans une zone encore très sauvage. A 1600 mètres d'altitude, les habitants de la « Réserve biologique Durika » protègent un corridor biologique d'environ 7500 hectares de forêt, qu'ils achètent progressivement aux propriétaires. C'est le projet phare de la fondation. 2500 hectares ont déjà été achetés depuis 10 ans, et une option d'achat a été posée pour environ 5000 hectares à environ 20 propriétaires terriens. Un million d'arbres natifs ont également été replantés depuis 10 ans.

 
600 espèces d'orchidées, plus de 400 espèces d'oiseaux et de nombreuses espèces d'arbres menacés, aux essences semi-précieuses, sont recensées dans la réserve. Cet espace est un passage vital pour la reproduction de nombreuses espèces, par exemple:

- Singes hurleurs qui se reproduisent dans cette zone qui permet un lien entre les côtes caraïbe et pacifique,

- quetzals qui descendent au plus fort de la saison des pluies (août à octobre) pour se nourrir des fruits de l'”aguacatillo”, nécessaire à leur alimentation, et qui ne produit pas de fruit en haute altitude à cette époque.


     La communauté est aussi beaucoup impliquée dans la conservation des traditions des cultures Cabécar et Bribri qui vivent à côté.

Ils travaillent également à l'amélioration de leur niveau de vie ds les domaines de la santé, environnement et éducation

 

 

     Le village

Une centaine de personnes habitent le village issues de différentes nationalités et une trentaine résident en permanence 20 à 30 personnes, costaricien(ne)s et 3 européennes, dont une française. Docteurs, biologistes ou étudiants viennent régulièrement

Chaque famille a sa propre maison et intimité, toutefois les habitants travaillent selon un programme établi chaque semaine et définissant les tâches de chacun (berger, boulangerie, pépinière, potager, constructions...).

Le niveau d'étude est élevé, la fondation ayant été créée par un biologiste, German Cruz Villanueva, lors d'une série de conférences. Par exemple, le charpentier est aussi le maître d'école, (école agrée par le ministère de l'éducation nationale costaricien, actuellement 3 élèves), ancien professeur à San José.

Aucun courant de pensée, ou religion, ne sont imposés, chacun est libre de penser ou de dire ce qui lui plait. La seule règle est de se plier aux exigences des tâches nécessaires à la survie du village, et de concorder dans la volonté générale de quiétude et de paix.

Le village accueille chaque hiver et en juillet août des groupes d'étudiants venus d'une fondation canadienne, ainsi que des étrangers intéressés par la découverte d'un écosystème et par la vie rustique de l'endroit.

 

Ses ressources viennent du conseil en agronomie à l'université, de propriétaires costariciens et de l'Ambassade du Canada, ainsi que leurs ressources propres :

vente de galettes à un grossiste qui les distribue vers les boulangeries et depuis peu l'écotourisme.

    L'activité écotouristique est volontairement limitée par les locaux dans leurs objectifs de vie. Egalement, de par l'éloignement et la difficulté d'accès.
La totalité des ressources qu'amène l'écotourisme sont reversées pour l'achat de terres.

L'ECOTOURISME

  Tourisme éco-solidaire (volontariat), écotourisme (orchidées, plantes médicinales, nutrition, herpétologie, aromathérapie, ballades sur des sentiers), de très nombreux programmes sont possibles chez les Durikas.

La durée minimum conseillée est de 3 jours, pour plusieurs raisons :

- L'accès, 1h de 4x4 sur piste depuis Buenos Aires, le village le plus proche.

- Une période d'accoutumance est nécessaire

- Afin de connaître les habitants du village, et de participer aux activités

Hébergement:

Chalets en bois de cèdre sur pilotis répartis dans le village, divisés en chambres agréablement décorées,de deux à trois lits simples, avec terrasse, eau froide (tiède) et éclairage à la bougie. 1 salle de bains, toilette et douche par chalet. Vues incroyables depuis les chalets qui domi nent la montagne ou la forêt toute proche.

Seul le restaurant est doté d'électricité (panneau solaire).

Repas:

  Fruits et légumes, lait et oeufs viennent directement des cultures du village. Aucun traitement chimique pour les fruits et légumes.

  L'alimentation est donc on ne peut plus saine et “bio”, végétarienne, exempte de viande, mais pas de poissons, oeufs ou steaks de soja.

  Elle est tout simplement excellente, imaginative, saine, copieuse et très diversifiée, préparée par une cuisinière hors pair. Nombreuses infusions (fleurs de fenouil, gingembre, ananas-papaye...) et jus de fruits délicieux.

  La connaissance de la terre et des cultures alliée à leur ouverture vers le monde permet de cultiver de très nombreuses variétés de fruits et légumes biologiques.

 

Pour tous les repas, café et boissons incluses.

Les horaires de repas sont fixes pour tous. Chaque membre du village mange dans sa maison, repas au restaurant aux horaires suivants: Petit déjeuner:7h30, déjeuner 12h00, dîner 17h00.

Généralement, après le dîner, de nombreux habitants se réunissent au restaurant ou sous les étoiles pour discuter. Discussions et débats prévus au programme selon disponibilité des villageois.

 

Activités

  Ballades accompagnées par des guides spécialisés pour découvrir l'environnement de la réserve de quelques heures à plusieurs jours selon vos envies (2 pers minimum).

  Yoga. Kung Fu. Méditation, cuisine végétarienne, médecine naturelle, aromathérapie, massages, thérapie aquatique, sauna, etc

  Découverte des légendes des cultures Cabécar y Bribri lors de certaines ballades.

  Possibilité de participer à :

- Travaux du village : reforestation, boulangerie, agriculture biologique

- Fabrication de savons, crèmes, médecines naturelles

 

Jacuzzi utilisé en thérapie

 

Volontariat :

La communauté accueille les chercheurs intéressés à faire des études de botanique, sociologie, biologie etc, qui pourraient bénéficier à la communauté. Dans ce cas, possibilité de rester suivant un accord avec eux le temps nécessaire.

Tarifs

40 usd/personne, incluant les 3 repas, le logement, et l'assistance d'une personne l'après midi, pour ballades, explications ou cours.

Longs séjours fortement encouragés par les locaux. Bénévolat encouragé, étudiants bienvenus. Tarifs dégressifs, ou à négocier directement pour volontariat .

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Y aller

   Coordonner depuis la Fr ance , par e-mail, la réservation de l'hébergement et du transport pour y aller. C'est un taxi 4x4 qui viendra vous chercher (environ 35 usd par taxi).

Paiement à effectuer sur place (généralement en milieu ou fin de séjour).

Bus de San José à Buenos Aires (compagnie Tracopa) tôt le matin (départ quotidien), environ 4 usd/personne. La fondation a un bureau à 1 km de la station de bus. Demander à un taxi de vous y emmener, environ 2 usd.

Vous serez accueilli par la personne assurant la permanence, et le taxi 4x4.

 

E mail : vilmar@edyd.com

Tel : (00 506) 730 06 57

S'attendre à un délai de 5 à 10 jours pour la réponse.

SITE WEB:

 

En anglais et espagnol

www.durika.org

FUNDACIÓN DÚRIKA
Apartado Postal  9-8100
Buenos Aires Puntarenas, Zona Sur
Costa Rica        América Central

Important

A PREVOIR:

      Beaucoup de T shirts et linge de rechange, car l'humidité empêche le linge de sécher rapidement, petite laine pour le soir ou polaire, pantalons légers et survêtement, coupe-vent ou K way, casquette ou chapeau, crème solaire, jumelles, chaussures de marche, type pataugas ou chaussures de marche pour moyenne montagne + tennis lavables (ou 2 paires de chaussures de moyenne montagne), duvet et mousse de sol (pour le refuge, car lits confortables, draps et couvertures dans les chambres).

Ni visa ni vaccin, pas de moustiques, mais taons dans certaines zones de forêt (prévoir citronnelle ou anti-moustique).

 

Lire un témoignage

Sur le site de l'association Action-consommation:

http://www.actionconsommation.org/publication/article.php3?id_article=196

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