à Djibouti

 
 


Lieu recommandé par l'association EchoWay:

- Caravanes de sel -

 

    Tous les campements que nous présentons ici sont des initiatives privées mais qui dans leur redistribution, l'emploi et l'économie qu'elles génèrent, ont une attitude solidaire et bénéficient aux populations locales.

    Les initiatives dans le tourisme solidaire remontent à 1987 quand deux personnes clés, Baragoïta Saïd (ingénieur agronome) et Ali Mohamed (membre de l’office de tourisme) créent un premier circuit, la caravane de sel et un premier campement d'accueil.Tous les campements présentés ont été installés avec l'accord des chefs coutumiers qui ont parfois, comme dans le cas du village touristique de Bara Baray, cédé des terrains.

    Suite aux difficultés liées à la guerre entre 1991-94 où certains campements, ont été détruits puis reconstruits, Baragoïta Saïd a créé l'agence Caravane de sel qui assure la promotion de tous les campements, et propose un circuit qui reprend le trajet d'une caravane de sel afare (nom d'un des peuples nomades de Djibouti) qui ramassait le sel sur le lac de Assal pour l’échanger en Ethiopie.

    Les touristes actuels sont dans la majorité des cas des Occidentaux résidants à Djibouti, mais la présidente de l'Aden nous a précisé « l'extraordinaire variété des paysages de Djibouti et la méconnaissance que l'on a de ce pays. Djibouti est une excellente introduction à la richesse culturelle de l'est africain ». C'est paraît-il magnifique.

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Le campement de Dittilou :


    Le campement se situe dans le secteur montagneux du Mont Goda qui abrite la forêt primaire du Day, en voie d'extinction. Les familles pastorales ont mis au point un code de gestion stricte des parcours pastorales. Un microclimat favorable et ce mode de gestion font des régions montagneuses du nord un sanctuaire pour 80% de la biodiversité végétale et animale de Djibouti.
    Niché dans un cirque de montagne, le campement accueille les scientifiques qui viennent faire l'inventaire de la faune et de la flore et est le point de rencontre pour les participants à la caravane de sel.     Le campement achète tous ses produits aux nomades et leur reverse 20 % du chiffre d'affaire des caravanes et 60% pour les services de location des chameaux. Il a financé la réfection de la source de Dittilou et appuie par sa logistique la coopérative agricole de Toha qui s'est crée en 1986 suite au désenclavement de la région avec notamment l’arrivée du campement.
Avec l'Agence Caravane de sel, le campement de Dittilou emploie 15 personnes à temps plein et 15 guides temporaires.

Y aller ?

Contact
Baragoïta Saïd, responsable du campement et de la caravane
Tél : (253) 35 66 18 ou 253 81 04 88
E-mail : caravane@intnet.dj


Le campement de Bara Barey :

    Situé dans la même région que celui de Dittilou, le campement a été crée par une association de jeunes de la région. Ses objectifs sont d’assurer des revenus complémentaires pour aider la population locale à protéger l'environnement. Ainsi, 15% des revenus du campement alimente un fonds de développement et de protection de la forêt et 40% des revenus servent à des actions d'alphabétisation, formations et création de bassins d'eau enterrés.
    L'hébergement proposé aux touristes dans des structures traditionnelles a permis la valorisation de l'artisanat et la mise en route d'un point de vente. Le campement qui a ouvert en janvier 2003 a déjà reçu 200 européens vivant à Djibouti.

Y aller ?
Contacts :
Mohamed Ali : (253) 81 53 46
E-mail : aramista@caramail.com

Le campement de Bankoualé :

    Toujours dans la région montagneuse du nord du pays, le campement de Bankoualé est construit avec des éléments traditionnels et utilise l'énergie solaire. Les jeunes regroupés en association cherchent à développer en plus de l'activité touristique, un centre apicole pour sauver cette activité traditionnelle. Actuellement quatre personnes travaillent au centre apicole et 12 au centre touristique.

    Le village de Bankoualé très enclavé, ne bénéficie pas de dispensaire et la population a des difficultés économiques importantes : les agriculteurs sont des éleveurs reconvertis et ont des difficultés pour l'écoulement des produits comme l'arrivée de semences. Les touristes sont donc bienvenus dans ce contexte là.

Y aller ?

Contacts : Houmed Ali : tél : (253) 81 60 94
E-mail: ahoumed1@caramail.com


Pour avoir plus de renseignements (depuis la France), contactez Dominique Lommatzsch de l'association ADEN :
tél: 01 48 51 71 56
E-mail: aden@club-internet.fr