Mexique : vers Catemaco

 
 


Lieu expertisé par l'équipe Mexique de EchoWay

- Lago Apompal -

 


La communauté de Miguel Hidalgo tente avec le tourisme d'améliorer une situation économique difficile, liée en partie à une expropriation de leurs terres.


   Le projet de Miguel Hidalgo a démarré sur des bases difficiles. En 1998, au moment de la création de la réserve de la biosphère de Los Tuxtlas, l'Ejido (l'équivalent des terres communales) a été exproprié de 2200 hectares dans une zone proche du cœur de la réserve, contre une indemnisation dérisoire de 2000 pesos par hectares. " C'est vrai que le gouvernement n'a pas payé le juste prix à ce moment-là et tous les projets que nous souhaitons monter avec eux, veulent remplacer une indemnisation par une activité soutenable " explique José Escobar, directeur adjoint de la réserve. L'Ejido même de Miguel Hidalgo ne compte plus que 250 hectares pour 580 habitants qui vivent principalement de l'élevage de bovins.

 

Malaise et nouvelles optiques

   L'invitation de la communauté voisine de Lopez Mateos ( voir fiche " Lopez Mateos ") en 1995 pour découvrir leur projet touristique n'avait pas intéressé grand monde à l'époque. C'est principalement la menace de l'expropriation qui a changé les choses et a rameuté jusqu'à 60 personnes lors de la création du projet en 1998. " La plupart se sont découragées face aux formations qu'il fallait suivre et nous ne sommes plus aujourd'hui qu'un groupe de 20 personnes, pas toujours bien apprécié " rappelle Luis Ramos Sedano, guide dans le projet. L'activité touristique recueille les malaises de la communauté, responsable à ses yeux des interdictions de chasse et de tout problème lié à l'établissement de la réserve. Pourtant, le projet a déjà trois ans d'existence et même s'il n'apporte encore guère de bénéfices en terme financiers, il a eu le mérite de montrer de nouvelles optiques possibles.

   "On pensait que les touristes ne cherchaient que la plage et on ne pouvait pas imaginer que nos cascades, notre forêt pouvaient leur plaire. On a appris que nous possédions des richesses d'une valeur incalculable et qu'on pouvait les utiliser sans les détruire. Pourquoi chasser un singe si un touriste est prêt à payer pour le voir ? " continue Luis Ramos Sedano.

On retrouve ici la même organisation qu'à Lopez Mateos pour les 8 femmes et 12 hommes qui travaillent dans le projet.
      Plus habitués à recevoir des groupes et étant donné l'environnement difficile, on ne vous laissera pas vraiment vous balader seuls sauf si peut-être vous prouvez votre débrouillardise. Mais même les locaux se font piquer par des vipères.




Lago Apompal
 

Activités

   Les cascades sont les plus impressionnantes de la région et en particulier celle de Cola de Caballo qui mesure 55 mètres de haut. Ils ont un sentier interprétatif sur la forêt qui mène au lac volcanique Apompal.
Ballades à cheval ou à pied jusqu'au cœur de la réserve
Observation des oiseaux (le mirador se trouve derrière les cabanas)

Tarifs

   On attend les nouveaux tarifs. Ils restent proches de ceux des autres communautés.

Important

   Ils regardent le courrier électronique une à deux fois par semaine.

 

Y aller

   

EchoWay réalise actuellement une enquête sur le nombre de personnes intéressées par le tourisme solidaire et/ou écologique.

 


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