On dirait le Sud, Auberge d'Amtoudi |
Région, ville la plus proche : Anti Atlas - Taghjijt
Auteur et dernière mise à jour : Via Brachy , Juillet 2010
"On dirait le Sud" est une auberge tenue par un français altruiste, à Amtoudi, un village berbère où vivent environ 300 familles, planté dans le magnifique oasis d'un Canyon au sud du Maroc (anti-Atlas).
Ouverte depuis 2003,l'auberge sert d'appui à bon nombre d'initiatives de développement local. Un projet privé donc, et, qui plus est d'un expatrié mais qui vaut bien mieux que de nombreux projets soit disant communautaires locaux!
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L'Auberge accueille des voyageur-se-s désirant trouver un havre de paix, où le silence est roi. Service à l’occidentale, qui n’enlève rien aux charmes des traditionnelles spécialités berbères.
L'Auberge emploie trois salariés : deux hommes et une femme du village.
- Abdou le cuisinier, employé déclaré à temps plein depuis l’ouverture de l’auberge,
- Abdoulaye le guide, employé déclaré à temps plein,
- Une femme dont on ne se souvient plus du nom qui s’occupe de l’entretien des locaux, employée à mi-temps.
Ces trois salariés sont embauchés à l’année avec un revenu fixe et des congés payés, une première pour ce village.
Ils sont garants d’un projet de tourisme solidaire. Dans la mesure où cela crée une activité génératrice de revenus sans pour autant creusé de trop grandes différences de niveaux de vies.
Nous avons aussi pu noter l’impact social que génère cette activité touristique en termes de développement local car d’autres habitants bénéficient de ce réseau :
Les muletiers accompagnateurs des touristes pour des randonnées
Les femmes productrices d’huile d’argan et d’épices
Retrouvez l'interview radio de Mr Georges : Ici
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L’auberge est idéalement située à l’ombre des oliviers, des arganiers, des figuiers, des amandiers, des abricotiers, des orangers, à côté de la palmeraie, en bordure de l’oued. Aux alentours se déploient des gorges agrémentées de piscines naturelles. Des sentiers de randonnées pédestres avec de splendides panoramas sur les agadir et les villages typiques.
Les villageois vivent principalement de l'agriculture :
petits champs de maïs et d'orge, jardins potagers plantés de carottes, tomates, piments...
L'été, la température peut atteindre facilement 45° à 50°C mais le temps est plus clément en hiver où la température est de l'ordre de 20°C.
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Amtoudi est un village berbère traditionnel construit en pierre sèche, les portes en fer forgé et colorées des maisons sont typiques de cette région de l’Anti-Atlas.
On y trouve des agadir, ancien greniers collectifs fortifiés, qui sont de réels témoignages de la culture berbère amazigh de cet Anti-Atlas. D’ailleurs dans un des agadir du village se trouve une pièce rassemblant des objets relatifs au patrimoine berbère (armes, poteries, vêtements…).Il sert d'appui au projet de Monsieur Georges et d’un jeune d’Amtoudi, de créer un musée ethnographique au sein du village.
Le village dispose d'une mosquée, de 2 minuscules boutiques, d'une école primaire et d'une petite mairie.
Dans le village, se trouve aussi une production artisanale de tapis berbères tissés à la main par les femmes du village qui sont réunies en coopérative et d'une vannerie .
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- Les randonnées : 50 dirhams par personne pour la journée,
- Les treks de plusieurs jours : 400 dirhams par personnes par jour (prévoir les couchages),
- Visite des agadirs, Promenade jusqu’aux sources et baignades, Visite de la coopérative des femmes, Promenade dans le village.
Toutes ces activités sont réalisables seuls ou en famille ou encadrées par des guides professionnels locaux. Possibilité de louer les services d’un muletier et de sa mule (20 dirhams à titre indicatif, selon parcours).
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Monsieur Georges a eu un coup de cœur pour la région d’Amtoudi. Les villageois ont été dès le début favorable à la création de son activité et lui ont même proposés leur aide.
Depuis la France, il a créé l’association familiale « la Séquia », qui est un relais humanitaire d'éducation et de scolarisation pour Amtoudi.
Le lieu, Georges n'en n'est pas propriétaire, mais simple locataire, ce qui rend difficile certains investissement de sa part.
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C’est un village berbère traditionnel reculé et isolé. C’est une culture patriarcale. Il ya 230 enfants scolarisée et moins de 10% on accès aux études (source : « la Séquia »). Peu de familles ont les moyens de scolariser leur enfants.La seule possibilité pour les jeunes de faire des études et de trouver du travail est de partir à Agadir.
A l’initiative personnelle de Georges des interventions ponctuelles sont organisés auprès des enfants des écoles, par exemple pour des achats de fournitures, et l'achat d'un minibus scolaire pour aller au collège le plus proche a été organisé par l'association « la Séquia »
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Depuis la création de l’auberge la situation du village s’est améliorée :
Georges sensibilise ses clients et son personnel au respect écologique de l’environnement et de la culture locale.
Il implique également les villageois, en l’occurrence les enfants. Et malgré l’absence totale de structure de tri des déchets son action porte petit à petit ses fruits, comme la petite épicerie qui a mit devant son échoppe un carton pour que les enfants jettent leur papier de bonbon.
Globalement on peut noter une légère amélioration sur les 8 dernières années concernant : la sensibilisation au respect de l’environnement, l’accéssibilité à la scolarité et l’évolution de la condition des femmes(coopérative des femmes et alphabétisation des filles à l’école). Georges fait le relais entre les initiatives locales et l’association « La Séquia » qui aide à financer une partie des actions.
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Ce lieu est constitué d’un salon commun (qui peut faire office de dortoirs), d’une terrasse, de plusieurs chambres individuelles ou collectives, d’une cours ombragé et d’un restaurant, de sanitaires extérieurs aux chambres et un service hôtelier (linge fourni).
Cuisine traditionnelle, service à l’européenne. Possibilité de pension complète ou demi-pension.
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Il est recommandé de respecter une tenue vestimentaire descente face aux villageois. Se couvrir les épaules pour les femmes et pour tous des habits au dessous du genou sont fortement conseillés.
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A partir d'Agadir (environ 200km au sud), il faut prendre la route nationale en direction de Tiznit, puis continuer vers Bizakaren, puis Taghjijt.Les 25 derniers kilomètre sont de la piste. Il faut compter alors 50mn pour arriver à l'Oasis.
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Pour la mise à jour des prix , consulter le site. Voir site. Compter environ : 50dhs/pers. en hébergement collectif, 150dhs/pers. en chambre double (sanitaires extérieurs), et 250 à 350dhs/pers. en chambre double avec sanitaires
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Oasis Amtoudi, BP 112, 81150 TAGHJIJT, MAROC
(00 212) 05 28 21 85 69 ou (00 212) 06 72 50 57 15
Le site internet de l'auberge
On dirait le Sud
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