Tockem |
Région, ville la plus proche : Province de l’ouest - Dschang
Auteur et dernière mise à jour : Association Elans - Stéphanie VANHECKE, 2007
Voyager avec TOCKEM, c’est la possibilité de découvrir une région magnifique, une culture fascinante et d’être les acteurs de cette aventure. C’est l’occasion d'un voyage orienté vers la tradition, le partage, l’échange, le respect et la découverte des richesses du milieu « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » Marcel Proust
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L’association TOCKEM (association pour un tourisme intégré, équitable et durable) est une association camerounaise créée en septembre 2001 à la suite d’un projet imaginé et travaillé par les populations du village Ntsingbeu, groupement Bafou de la province de l’ouest du Cameroun. Ce projet vise à utiliser le tourisme comme un véritable outil de développement, de rencontres et d’échanges: sensibilisation au développement et promotion du tourisme durable, appui au développement local et durable. Il permet, à travers l’activité touristique, d’encourager les activités économiques, de générer de nouvelles sources de revenus et de créer des emplois pour limiter l’exode rural. Il s’agit donc de mettre en place une structure de tourisme intégré, équitable et durable. Intégré : il est conçu avec et pour les populations. Les activités touristiques sont intégrées à la vie locale; le voyageur découvre ainsi une autre culture au rythme du village. Il s’approche de la vie quotidienne d’une population d’accueil en participant aux activités traditionnelles locales. Il participe à une aventure basée sur l’échange, le respect de l’autre pour un monde plus solidaire. Les retombées pour le village sont nombreuses : création d’emplois, croissance du commerce et de l’artisanat local, lutte contre la désertification des zones rurales, promotion de la culture et de l’art Bamiléké, appui technique aux projets de développement, financement d’actions de développement, partenariat avec les associations locales, enrichissement culturel des populations locales…
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L’Ouest est un grand plateau verdoyant, coupé de vallées. Sur les pentes, de petites exploitations agricoles, séparées pas des haies, s’empilent les unes aux autres. Le climat tempéré, l’altitude (1500 mètres) et le sol fertile grâce à la présence de roches volcaniques confèrent à la région de bonnes conditions pour le développement des cultures (café, thé, maïs, manioc, tubercules, pommes de terre, bananes plantain, arachides…). On distingue 4 zones écologiques dans la région de BAFOU : une zone de haute montagne 2000/2700mètres), une zone de moyenne montagne(1600/2000 mètres), le plateau basaltique(1400/1500 mètres) où se trouve NTSINGBEU et les enclaves cristallines(zone de carrières de sable). La diversité et la richesse du milieu de BAFOU, ses conditions climatiques agréables expliquent en grande partie son importante population et son potentiel économique. BAFOU dispose de multiples atouts pour devenir une zone touristique par excellence.
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La culture Bamiléké, ses traditions, ses chefferies et son artisanat. Les villes historiques comme Dschang, la chefferie Bandjoun, le Sultanat Bamoun de Foumbam et son musée
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-Initiation au travail du bambou, à la fabrication du vin de raphia
-Rencontre avec les sculpteurs de bois
-Randonnées (à pied, à vélo, et en projet, à cheval). Excursions dans les plantations, les fermes, champs de thé, visites des chutes d’eau, des lacs de cratères…
-Visite des marchés,
-Soirées danses, contes et chants traditionnels,
-Débat sur le fonctionnement de la société traditionnelle : chefferie, polygamie…
-Repas chez l’habitant,
-Rencontres avec le personnel de santé , les instituteurs du village…
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Le projet touristique fait partie d’un vaste projet de développement défini par les populations elles-mêmes à la suite d’un diagnostic participatif du village posé lors d’un congrès organisé en août 2002. Il est l’une des priorités posées par le plan quinquennal de développement. L’idée de tourisme comme nouvelle dynamique de développement a été proposée lors de ce congrès comme réponse possible aux besoins identifiés. De plus, des projets d’aménagement de sites touristiques émergent dans la région(coopération Dschang Nantes : projet circuit des chefferies de l’Ouest soutenu par la coopération Italienne, projet de création d’un centre culturel à Bafou soutenu par la coopération Française) mais aucune structure d’accueil originale n’existe, permettant un réel dialogue entre les populations de cultures différentes et une véritable connaissance de l’autre. Enfin et surtout, le projet s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération décentralisée entre N’Kongzem (commune à laquelle appartient le village de N’Tsingbeu) et Halluin (France) et sur la forte volonté des populations et des associations locales à échanger. En effet, depuis quelques années, des échanges associatifs ont lieu et des projets se construisent. Afin de donner vie au projet, la population a décidé de s’organiser sous forme associative. L’association est dénommée TOCKEM, mot ayant une très grande valeur au village et signifiant médiation.
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Le diagnostic participatif (2002)a permis d’identifier les besoins des populations du village et différentes priorités ont été dégagées : -L’amélioration des structures scolaires et sanitaires : elles restent insuffisantes notamment pour les zones enclavées. -la création d’emplois : la main d’œuvre est abondante mais les débouchés peu nombreux (agriculture et petit commerce). Face à l’absence totale d’industrie, les possibilités d’emplois pour les diplômés de l’université restent limités. -La promotion de la culture, de l’art et de l’artisanat : la meilleure illustration de la tradition Bamiléké est le foisonnement de cérémonies traditionnelles, le besoin de décorations, la volonté de développer l’artisanat local et de soutenir l’art traditionnel. Il existe dans ce domaine une demande de promotion et un besoin de formation et d’organisation pour l’amélioration des finitions des produits locaux et une plus grande durabilité des activités.
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Le projet touristique fait partie d’un programme beaucoup plus vaste de développement. Le village a défini, lors d’un congés de développement en 2002, des objectifs à atteindre. Les bénéfices de TOCKEM, avec l’aide de cofinancements d’ELANS, sont réinvestis dans les projets ainsi définis par les populations (construction d’un forage d’eau potable, prise en charges des salaires des institutrices de l’école et animatrices du jardin d’enfants). TOCKEM et ELANS travaillent également à l’échelle du département dans des programmes de développement beaucoup plus vastes notamment en matière de santé et d’eau.
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La structure d’accueil se compose de 3 « boukarous » traditionnels (bungalows), construits en matériaux locaux. Chaque bungalow comprend douches/WC et moustiquaires. Les conditions d’hygiène sont contrôlées chaque jour
La maison d’accueil est endroit de convivialité. Elle se compose de 3 chambres, une salle de restauration et le bureau du directeur. Les repas sont préparés par une cuisinière du village, ayant reçu une formation aux règles d’hygiène. Les plats et les ingrédients sont typiquement camerounais. Des menus occidentaux restent possibles.
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Volontariat possible si un projet est établi et rentre dans les programmes d’ELANS
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Un projet de tri et traitement des déchets, et d’installation de panneaux solaires est à l’étude
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Des fiches conseils existent et sont consultables sur note site : www.elans.org
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Vol air France, Brussel Air Lines, Cameroun Air Lines Le village est à 5H de route goudronnée de Yaoundé ou de Douala (10 mn de piste)
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-Formule individuelle : 30€ par personne et par jour en pension complète- 50€ pour un couple
-Formule organisée, 11 jours : 550 euros. Accueil à l’aéroport, transfert, séjour en pension complète, excursions avec guide, 2 jours à la mer en fin de séjour.
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