Ecoquetzal |
Région, ville la plus proche : Alta Verapaz - Coban
Auteur et dernière mise à jour : EchoWay, avril 2008
La population du Guatemala est constituée de plus de 60% de communautés indigènes. Le projet Ecoquetzal vous propose de découvrir ce Guatemala, celui des indigènes, qui ont tant souffert de répression comme la plupart des indigènes d’Amérique centrale. Vous vivrez donc quelques jours avec une communauté Q’eqchi’, au milieu des montagnes et vous laisserez bercer par leur quotidien. Suivant la période vous aurez la chance de pouvoir observer le fameux et magnifique Quetzal, l’oiseau emblématique du pays. Une expérience inoubliable, à ne pas rater !
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Ecoquetzal est une ONG situé à Cobán qui se dédie à la protection et la conservation de la forêt du département de Alta Verapaz, dans les montagnes. Elle travaille en collaboration avec les communautés Maya Q’eqchi pour promouvoir l’utilisation responsable des ressources naturelles de la région, notamment avec un projet d’éducation à l’environnement. Ce projet touristique est pour les communautés une source de revenu supplémentaire à leur activité agricole et leur permet d’améliorer le quotidien. Ecoquetzal propose donc de découvrir, au choix, trois communautés de la région (Chicacnab, San Lucas et Rocjá Pomtilá) situées dans deux environnements naturels différents et particuliers.
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Dans les communautés de Chicacnab et San Lucas vous pourrez découvrir le Bosque nuboso et dans la communauté de Rocjá Pomtilá, la forêt humide sub-tropicale. Le quetzal, l’oiseau national du Guatemala, symbole de la liberté est un des oiseaux les plus magnifique du continent américain. La région de Caquipec où est situé la communauté de Chicacnab, détient la meilleure densité de quetzal du pays et donc l’endroit ou vous aurez le plus de chance de l’observer, ainsi qu’à San Lucas. Le bosque nuboso, quant à lui, est situé entre 1650 et 3000 mètres d’altitude. Tout l’année, l’humidité est proche de 100% est les températures restent fraîches. Ainsi, ce climat particulier abrite de nombreuses espèces végétales et animales telles que les bromelias, orchidées, helechos, le quetzal, des singes, micoléon ou encore le jaguar.
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Vous partirez donc à la découverte de la culture Maya Q’eqchi’, qui a développé une vie de subsistance basée sur la culture du maïs. Récemment, se sont développées la production de textiles fait à la main et bougies naturelles.
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Un guide vient vous chercher au bureau de l’organisation (à Cobán) et vous emmène, en transport local, dans la communauté. Vous y passerez 3 jours / 2 nuits et découvrirez la quotidien de la famille Q’eqchi dans laquelle vous serez hébergé. Votre guide (le père de famille), vous emmènera observer la faune et la flore de la région et autres endroits sacrés de la communauté.
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Ecoquetzal a été créé en 1989 sur l’initiative d’un groupe d’étudiants allemands qui avaient fait un inventaire de la faune et la flore dans les Sierras de Caquipec, Guaxac y Yalijux dans le département de Alta Verapaz. Ils détectèrent une grande densité de quetzals, environ 145 oiseaux / km2 . Ils estimèrent donc que cette région devait être prise sérieusement comme une zone à protéger. Devant la menace environnementale pesant sur cette région, il a été décidé de créer une ONG de conservation et de protection de l’environnement, nommée Ecoquetzal. Ce programme est basé sur un travail avec les communautés elles-mêmes et inclue un programme d’éducation à l’environnement dans les écoles et en sensibilisant aux alternatives existantes pour contrer la déforestation, telles que le tourisme ou la production d’artisanat. Le projet touristique a été développé en 2000 par des étudiants pur réduire la pression pesant sur l’environnement. Ainsi, il a été montré aux communautés l’importance de protéger la forêt et la valeur qu’elle avait, notamment pour le tourisme (« les touristes préfèrent voir une forêt intacte que saccagée »).
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En 1950, environ 60% de la forêt du Guatemala était encore intacte, aujourd’hui, celle-ci est réduite à 30%. La biodiversité de ces forêts est énorme mais de nombreuses espèces sont malheureusement en grand danger d’extinction. L’environnement est également menacé de déforestation pour la culture de mais. Le Guatemala en effet est un pays avec un taux élevé d’analphabétisme et où existe de nombreux cas de pauvreté extrême. Ceci conduit de nombreuses communautés à utiliser de façon anarchique les ressources naturelles au point de déforester des zones entières de forêt. Seul l’aide d’organismes tels qu’Ecoquetzal, avec l’appui d’organisations étrangères peut aider à améliorer la qualité de vie de ces communautés.
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Un programme d’éducation à l’environnement est en place dans les écoles et en cours d’amélioration. De même, des formations sont en cours pour les guides des communautés, ainsi que des cours d’espagnol.
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Le logement se fait chez l’habitant, dans des petites maisons de bois très rustiques. Une chambre est aménagée pour les visiteurs, le confort est très rudimentaire. Vous aurez l’occasion de goûter la cuisine typique indigène composée principalement de tortillas et haricots. Les cuisinières ayant reçu des cours de cuisines, vous aurez aussi l’opportunité de manger des pâtes, oeufs ou du riz, afin de varier les menus. L’eau est soigneusement bouillue afin que vous puissiez vous hydrater sans risquer la visite intestinale de nos amis amibes.
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Ecoquetzal est ouvert à toutes proposition de volontariat, surtout pour les gens maîtrisant l’éducation à l’environnement, l’agriculture ou l’artisanat. Un séjour d’un mois minimum est préférable.
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Il peut faire très froid la nuit, il est donc fortement conseillé d’avoir un sac de couchage assez chaud ou d’emmener une couverture en plus (disponible au bureau d’Ecoquetzal). Emmener également des chaussure de marche ou baskets, un imperméable suivant la période, de l’eau pour le trajet, une lampe de poche (sans pile, merci). Pour le bosque sub-tropical, penser à l’anti-moustique, vêtements légers, maillot de bain. Pas d’inquiétude, vous serez très bien conseillé au bureau et un document vous sera remis avec le nécessaire à emmener. IMPORTANT : vous aller vivre quelques jours dans une communauté indigène ayant une culture et des traditions fortes, merci de respecter leur façon de vivre et d’éviter les « pourquoi vous ne faites pas comme ca ? » et remarques en tout genre. Les gens sont également assez timides et pudiques, éviter donc les shorts et débardeurs trop « échancrés ». Enfin, malgré les cours d’espagnol qu’ont reçu les familles, l’espagnol est très peu parlé et pas du tout pour la grande partie de la communauté.
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Il faut tout d’abord vous rendre au bureau de l’organisme Ecoquetzal, à Coban (nombreux bus depuis la ville de Guatemala). Il est préférable de prévenir de votre arrivée par mail ou téléphone et d’arriver à Coban une journée avant votre départ dans la communauté. Vous choisirez alors entre les communautés de San Lucas, Chicacnab et Rocjá Pomtilá. Le lendemain, il vous ait demandé d’arriver à 9h30 au bureau. Un guide de la communauté viendra vous chercher et vous emmènera jusqu’à elle. Suivant la communauté choisie, le trajet vous prendra de 2 à 4h, en bus et camionnette locale. Pour Chicacnab, là ou nous sommes allés après le bus jusque Carchá (20 min) et la camionnette (1h), il faut compter un sympathique trajet à pied d’environ 2h. Pour la communauté de Rocjá Pomtilá, un bus de Coban vous y emmène directement (4h de trajet), sauf en période de pluie où il vous faudra marcher 4 km.
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Un séjour de 3 jours / 2 nuits coûte 350.00 quetzals (monnaie locale), environ 35.00 euros, et 460.00 quetzals pour 4 jours / 3 nuits. Cela inclus le guide, les frais d’inscription et les 5 ou 8 repas. La communauté de Rocjá Pomtilá compte trois guides spécialisés en ornithologie. Le coût est de 400 Quetzal incluant l'hébergement, l'alimentation et le transport.
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Proyecto Ecoquetzal 2ª Calle 14-36 zona 1 Cobán, Alta Verapaz telefax (O1 502) 7952 1047 www.ecoquetzal.org
e-mail: bidaspeq@hotmail.com, bidaspeq@gmail.com
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