Floresta National do Tapajos |
Région, ville la plus proche : Etat du Para - Santarem
Auteur et dernière mise à jour : Agata et Guillaume – avril 2010
Au cœur de la forêt Amazonienne, au bord de la splendide rivière Tapajos, la petite communauté de Jamaragua vous accueille en proposant hébergement et activités respectueuses de l’environnement. Balade en forêt primaire, promenade en pirogue de jour comme de nuit, découverte de l’artisanat local ou tout simplement farniente sur les plages de sable fin ; c’est à vous de choisir !
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L'auteur du projet est l'IBAMA (Institut brésilien de l'environnement et des ressources naturelles renouvelables) qui a fondé la réserve « Floresta Nacional do Tapajos ». L'objectif du projet est de protéger l’écosystème unique dans cette partie de la forêt amazonienne. L’écotourisme est l'un des éléments de la protection de ce lieu exceptionnel. L’IBAMA a sensibilisé les habitants à la nécessité de protection de l'environnement et interdit beaucoup de comportements néfastes à but commercial comme la pêche incontrôlée, la déforestation pour la vente de bois précieux ou la chasse. Les résidents ont apprit à respecter la forêt et utiliser les ressources naturelles d'une manière durable. Les activités touristiques (hébergement, excursions en forêt, vente d’artisanat) ont en partie remplacé les anciennes sources de revenus néfastes pour l’environnement.
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L’écosystème crée par la proximité de l’Amazone et de la rivière Tapajos se caractérise par une grande diversité de la faune et de la flore. La faune est représentée par 40 espèces de mammifères, 215 espèces d’oiseaux, des serpents, des crocodiles et des lézards. Malheureusement, il est très rare de pouvoir les observer.
Au niveau de la flore, deux zones de forêt tropicale différentes et caractéristiques sont présentes: la forêt basse inondée et la forêt primaire haute, où l’on peut découvrir le gigantesque et célèbre arbre samauma. La forêt regorge de fruits variés qui sont à la base de l’alimentation des communautés locales.
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Les habitants de la réserve sont repartis en 31 communautés considérées comme des populations traditionnelles. Parmis eux, on peut distinguer des indigènes et des caboclos (métis descendant d’Européens blancs et d’Amérindiens).
Ces communautés traditionnelles vivent principalement de la pêche, de la chasse et de la récolte des produits de la forêt. Ils cultivent aussi le riz, le maïs, le manioc et les haricots.
Leur artisanat est fait à la base de graines ou autres matériaux naturels provenant de la jungle.
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- Excursions guidées en forêt primaire
- Balades en pirogue de jour ou de nuit
- Découverte de l’artisanat et gastronomie locale
- Visite d’une fabrique de cuir écologique à base de latex naturel d’hévéa
- Baignade en rivière
- Pêche au filet avec les habitants
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La réserve a été créée en 1974 par les autorités brésiliennes sur une surface de 545000 hectares. Elle a englobé 28 communautés constituées de 1100 familles au total. À sa création, il n’était pas envisageable dans la loi qu’il puisse exister une population résidente sur le territoire de la réserve. Tout le monde devait donc être exproprié, cause de grands conflits jusqu’en 1996. À partir de là, un dialogue a commencé et les communautés ont bénéficié d’une aide pour leur développement en remplaçant les habitudes néfastes (chasse, pêche et déforestation à but commercial) pour la zone protégée par la création de nouvelles activités, notamment l’écotourisme.
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Le principal problème écologique est l’évacuation des déchets qui sont récoltés puis brûlés sur place.
Le manque d’activités générant des revenus est un problème social. IBAMA et des ONG humanitaires ont développé plusieurs projets de création de nouvelles sources de revenus mais ce n’est encore pas suffisant pour apporter aux habitants un niveau de vie correct.
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- Formation de personnes au travail du bois pour la création de sculptures vendues aux touristes
- Création d’un poulailler
- Création d’une fabrique de cuir écologique à base de latex naturel d’hévéa
- Développement de l’écotourisme (formation de guides, création d’une coopérative de femmes artisanes, construction en cours d’une auberge communautaire écologique)
- Une partie des gains du tourisme est investit pour des petits projets de développement local dans les domaines de la santé, éducation, réseaux d’eau.
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L’écotourisme est le mieux développé à Jamaragua et Maguari. Trois familles proposent un hébergement modeste : chez l’habitant à Maguari ; A jamaragua, une famille propose une petite hutte (chez Mme Sokou) où il est possible d’accrocher son hamac et une autre famille (chez Pedrinho) a construit une maison en bois avec deux chambres avec lit et un grand espace pour les amateurs de hamacs (le confort dans la maison est très sommaire : pas de moustiquaire aux fenêtres, pas de porte, de gros cafards, araignées et chauve-souris seront vos colocataires).
En général, les trois repas quotidien sont inclus dans le prix de la nuit. La nourriture est basée sur les poissons de la rivière ou de la forêt et les productions locales.
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Parler espagnol ou portugais serait un plus.
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La ville la plus proche est Santarem où vous pouvez passer au bureau de l’IBAMA (Av. Tapajós 2267) pour obtenir plus de renseignements et payer le droit d’entrée dans la réserve (possibilité de payer aussi au poste d’entrée de la réserve, 5 reales/pers/jour).
Pour parvenir à Maragui ou Jamaragua, il faut prendre le bus de Santarem, calle San Sebastiao, en face du colegio Santa Clara à 11h (à vérifier à l’office du tourisme ou IBAMA). Le terminus du bus est Jamaragua et passe par Belterra et Maguari (trajet de 3h, 7 reales l’aller). Pour revenir à Santerem, le bus part de Jamaragua à 5h du matin.
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Prix de la nuit avec 3 repas inclus:
Chez Pedrinho: 30 reales/pers/jour
Chez Sokou: 20 reales/pers/jour
Prix des activités :
Excursion de 4h dans la forêt : 20 reales (part du guide) + 7 reales (part communautaire)
Excursion d’1h30 en pirogue : 30 reales
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