A C T de Cocachimba |
Région, ville la plus proche : Amazonas - Chachapoyas
Auteur et dernière mise à jour : EchoWay et Enfants des Andes, juillet 2012
Cocachimba est un écrin verdoyant au sein duquel se cache Gocta, la 3ème plus haute cascade au monde. La découvrir en compagnie des guides spécialisés de cette petite communauté paysanne transformera votre excursion en une expérience inoubliable.
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L’Association Communale de Tourisme de Cocachimba compte 22 membres qui, tour à tour, guident les visiteurs dans la zone protégée de Gocta. Trois auberges associatives, un camping et des restaurants ruraux permettent de passer la nuit au village et de goûter aux mets locaux.
Cette initiative communautaire permet à la population de préserver son patrimoine naturel, réduit l’exode rural et soutient la scolarisation des enfants. Les membres de l’association, très actifs, se réunissent chaque mois pour faire un bilan et présenter les comptes à l’ensemble de la population.
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Cocachimba offre une vue saisissante sur la 3ème plus haute cascade du monde. L’accès à la cascade se fait par un petit chemin traversant une mosaïque de couleurs constituée de champs de cannes à sucre, d’ananas, de pommes de terre, d’haricots, de quinoa, de yucca, de maïs, etc. Gocta se situe au cœur d’une zone protégée de forêt vierge où la nature se trouve encore à l’état sauvage. Il vous sera possible d’y observer le coq-de-roche qui est l'oiseau national du Pérou, des colibris, des singes à queue jaune, perroquets, rongeurs géants, papillons, grenouilles, et une multitude d’orchidées. Cocachimba offre une vue saisissante sur la 3ème plus haute cascade du monde. L’accès à la cascade se fait par un petit chemin traversant une mosaïque de couleurs constituée de champs de cannes à sucre, d’ananas, de pommes de terre, d’haricots, de quinoa, de yucca, de maïs, etc. Gocta se situe au cœur d’une zone protégée de forêt vierge où la nature se trouve encore à l’état sauvage. Il vous sera possible d’y observer le coq-de-roche qui est l'oiseau national du Pérou, des colibris, des singes à queue jaune, perroquets, rongeurs géants, papillons, grenouilles, et une multitude d’orchidées.
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Vous apprécierez l’ambiance rurale, familiale et hospitalière de la communauté. Les villageois prendront plaisir à vous conter les légendes liées à la cascade ainsi que l’histoire de leurs ancêtres les Chachapoyas, le peuple des nuages.
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Ouvert tous les jours, le bureau d’information touristique vous renseignera sur les activités et services proposés. A 2h30 de marche, il y a bien sûr la cascade qui est plus impressionnante pendant les pluies (d’octobre à avril), mais la meilleure période pour s’y baigner va de mai à septembre. Les plus sportifs pourront poursuivre la balade jusqu’à la première section de la chute et partir explorer des peintures rupestres ou découvrir des ruines chachapoyas.
Nous vous conseillons très vivement d’y aller avec un guide local (espagnol, anglais) qui vous racontera les légendes, vous expliquera le quotidien des paysans et vous fera visiter les ateliers de transformation de la canne à sucre, qui sont d’une grande importance pour l’économie locale.
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Il y a 100 ans, à l’emplacement de Cocachimba se trouvait un ranch que le Sr. Sánchez nomma Coca en souvenir du moyen de paiement qu’il avait utilisé pour acheter le terrain. Quand deux familles décidèrent de s’installer de l’autre côté de la rivière Cajuacha, le village prit le nom de Cocachimba, qu’ils créèrent à partir du nom original auquel ils ajoutèrent chimba, qui signifie « passer de l’autre côté » en quechua.
Présente depuis toujours dans la vie des habitants du village, la cascade de Gocta ne s’est dévoilée au reste du monde qu’en 2006. Sa situation géographique n’avait pas aidé à faire connaître cette merveille. Mais c’est surtout une légende locale qui avait rendu son accès difficile, car elle disait que quiconque s’en approcherait serait happé vivant dans ses eaux par une sirène et un serpent.
En 2002, un Allemand découvre la cascade et entreprend une expédition avec deux villageois avant de revenir avec un topographe et un ingénieur dans le but d’en mesurer la hauteur exacte. En 2006, la cascade de Gocta (771 m) fait son apparition dans une publication du National Geographic qui la classe en 3ème position dans la liste des plus hautes cascades du monde. Un projet de mise en valeur de cet héritage est lancé par Caritas Pérou qui invite les habitants de Cocachimba à y participer. Ils reçoivent alors des formations pour l’accueil touristique, le guidage et la protection de l’environnement.
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Problématique écologique
L’ensemble des touristes nationaux et internationaux qui visitent la cascade ne se soucient pas beaucoup de la protection de l’environnement et jettent leurs détritus n’importe où bien que des poubelles soient disposées sur le chemin menant à Gocta. De même, beaucoup de jeunes péruviens utilisent leurs portables comme radio au sein de la zone protégée, ce qui perturbe la faune. L’association, par le biais de ses guides, tente de limiter l’impact néfaste de ces mauvaises pratiques par un dialogue constant avec le visiteur, et le ramassage des déchets.
Problématiques Sociales
Les habitants de Cocachimba vivent essentiellement de l’agriculture et n’ont reçu qu’une éducation primaire. Aujourd’hui, les revenus complémentaires engendrés par l’activité touristique leur permettent d’assurer une éducation plus longue à leurs enfants. Cependant l’école primaire ne comporte qu’un professeur, assurant l’ensemble des niveaux.
Les paysans manquent de confiance en eux et hésitent souvent à se lancer dans des initiatives de développement économique, telle que la gérance d’un restaurant ou d’une auberge.
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Depuis trois ans, l’association participe à un programme de plantation en collaboration avec l’Université Toribio Rodriguez et à un projet de reforestation avec le gouvernement régional. Les membres de l’association organisent régulièrement des actions de sensibilisation à l’écologie en direction des villageois. Chaque année, ils organisent un repas de Noël pour l’ensemble du village.
Une partie des revenus engendrés par le projet est utilisée pour soutenir l’éducation et la santé et pour couvrir les frais de fonctionnement. L’autre partie est investie dans l’amélioration des chemins de randonnée et l’emploi de personnel local. Un appui et des conseils sont donnés aux artisans.
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Les visiteurs sont logés à tour de rôle chez les familles. Les bâtiments sont principalement construits en adobe et bois local. Les chambres sont simples et petites mais les lits sont confortables.
Il est possible de se restaurer dans les petits restaurants tenus par les femmes. Celles-ci préparent les repas à partir de produits qui proviennent directement de la chacra.
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L’association recherche des volontaires longs termes dans les trois domaines suivants :
- administration,
- informatique,
- assistance sociale.
Le logement comme la nourriture peuvent être fournis selon la durée de l’engagement, et l’accord des membres.
Pour plus d’informations, écrire à : gocta_peru@hotmail.com
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depuis 11 ans le village est doté de deux cuves septiques possédant un filtre organique auxquelles sont reliés tous les réseaux d’eaux usées. Cela permet de limiter largement le rejet de substances nocives dans la rivière.
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les ampoules utilisées sont économiques et la cuisine se fait principalement au feu de bois. L’association participe à un projet de reforestation dans la zone de Gocta.
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l’association ainsi que la majorité des villageois pratiquent le compost, qu’ils utilisent ensuite pour l’agriculture. Environ 70% des villageois pratiquent le tri et le recyclage, et des poubelles de couleurs différentes sont disposées le long des sentiers menant à la cascade. Les guides ont été sensibilisés au respect de l’environnement et n’hésitent pas à ramasser les déchets jetés dans la nature.
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L’eau n’étant pas potable, pensez à emporter des pastilles de désinfection ou bien une gourde filtre. Les autres alternatives sont de consommer de l’eau en bouteilles capsulées, ou de ne consommer que de l’eau bouillie. Le système d’évacuation au Pérou n’étant pas très sophistiqué, il convient de jeter le papier toilette dans la poubelle et non dans les toilettes. De même, pensez à apporter votre propre papier toilette ou des lingettes biodégradables.
Dans la journée la météo peut vite changer, pensez donc à vous munir d’une protection solaire, de vêtements de pluie, ainsi que de bonnes chaussures de marche. Afin de limiter les risques dus aux piqures de moustiques, préférez le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs.
Les guides, tout comme l’ensemble de la population parle le castillan, aussi il est préférable d’avoir quelques bases d’espagnol avant de partir. Quelques guides parlent également anglais, renseignez vous au bureau de l’association.
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Depuis Chachapoyas : prendre un combi en direction de Pedro Ruiz, s’arrêter au niveau de la piste qui mène à Cocachimba (5 S.). De là, prendre un mototaxi (3 S./pers.) ou poursuivre à pied (5,3 km).
Autre alternative: téléphoner à l’association car il se peut que des membres de la communauté reviennent de Chachapoyas le même jour. Dans ce cas, le trajet vous coûtera 5 S.
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Entrée : 5 S. par pers. (2,5 S. pour les -15 ans)
Guide : 20 S. /excursion (1-10 pers.)
Location cheval : 25 S./pers./jour (accompagnateur inclus)
Cours d’artisanat : en fonction de la durée et de l’activité
Hébergement (pour 1 nuit) :
Chez l’habitant : 15 S./pers.
Auberges associatives : 20-35 S./pers.
Camping : 10 S./pers. (matériel fourni)
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Asociación Comunal de Turismo de Cocachimba
Intersección de Chiclayo y Amazonas
Cocachimba, Amazonas
E-mail : gocta_peru@hotmail.com
Tel : (00 51) 63 05 69
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