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Au Chiapas (janv 2008)

Boycott touristique des cascades de Agual Azul en appui aux communautés zapatistes

Communiqué de l'ONG de San Cristobal de las Casas "Capise"

Les zapatistes ont appelé à boycotter les visites touristiques aux cascades de "Agua Azul", très fréquentées par les touristes pour être sur leur route. Il s'agit d'un appel très clair à boycotter les visites touristiques aux cascades de "Agua Azul". Les agressions contre les communautés zapatistes du Chiapas se multiplient à un rythme et avec une intensité qui inquiètent. Rappelons tout d'abord, et brièvement, que les zapatistes sont des indigènes mayas (tsotsil, tseltal, chol, tojolabal) et zoques, qui se sont soulevés en 1994, pour la nième fois dans l'histoire, contre la misère, le manque de terre, les injustices multiples et la violence.
Rappelons qu'ils ne demandent rien d'autre que de pouvoir vivre en harmonie et en paix, de façon autonome, sans rien demander, mais en exigeant de ne rien avoir à subir non plus de la part d'un pouvoir politique et d'un système économique corrompu et brutal, qui vend au plus offrant les ressources naturelles (minérales et végétales) et humaines du pays. Rappelons que les zapatistes ont toujours rejeté toute forme de violence à l'égard des civils, quels qu'ils soient.
10 ans après le massacre d'Acteal, cette tuerie de 45 civils tsotsil désarmés, perpétrée dans les Altos du Chiapas par des paramilitaires protégés par l'armée, dont les responsables sont à ce jour impunis, la situation est aujourd'hui plus qu'alarmante.

Dans un mois, une nouvelle Commission Civile Internationale d'Observation des Droits Humains (CCIODH), regroupant une quarantaine de personnes originaires d'une dizaine de pays, va se rendre au Chiapas. Parmi les dizaines de visites et entrevues prévues dans le cadre de son activité d'information, plusieurs concernent dont des lieux et des populations concernées par les opérations de "contre-insurrection" couplées à des projets présentés comme "touristiques" ou "écotouristiques". .

A Oaxaca (déc 2007) :

EchoWay a jugé utile de faire un point sur cet état très visité et où nous présentons plusieurs lieux. Nous vous donnons quelques conseils sur le comportement à avoir et la sécurité .
Renseignez-vous avant de partir sur ce qui s'est passé là-bas: nous vous indiquons des ressources web plus bas.

Comme vous le savez, le conflit à Oaxaca en 2006 est loin d'être terminé. D'abord, parce que le gouverneur Ulises Ruiz a été remis sur son siège, quand la population demande son départ. Ensuite, parce que les prisonniers politiques sont toujours en prison, les principales figures du mouvement toujours en fuite par crainte des représailles et aucune des violations commises n'a été punie.

Dans cette ambiance, faire du tourisme semble décalé , même si le Mexique va dépenser cet été des millions de pesos, pour «  repositionner Oaxaca sur le marché  ». Entendez par là, dire que tout va bien, tout est fini et qu'on peut retourner sans problème, visiter sa beauté : la police veille.

•  Parler de l'APPO

Et en effet, la police veille à tel point qu'il est même dangereux de parler de ce conflit à n'importe qui dans la rue . Sachez que les « oreilles » du gouvernement ( las orejas ) sont partout et que les enlèvements en plein jour, en plein rue, pour semer la terreur, continuent.

Donc si vous voulez discuter du conflit, assurez vous que vous n'êtes pas écouté et de préférence pas, pas en pleine rue.

•  Participer aux manifestations

Participer aux manifestations que l'APPO ne manque pas de faire comporte un risque  : celui d'être renvoyé du pays. Il est interdit aux étrangers de prendre part aux activités politiques au Mexique et beaucoup de jeunes, ont été renvoyés du Chiapas pour ces raisons. Donc, si vous voulez y participer, ne pensez pas que votre condition de touriste vous protège.

Il est pourtant peu probable que la police touche aux touristes cet été car Oaxaca fait désormais partie de la liste des destinations déconseillées par l'Ambassade américaine, suite à la mort du journaliste américain Brad Will, en octobre 2006, ce qui gêne énormèment le gouvernement de Oaxaca et du Mexique.

D'autre part, soyez très prudent car même si le bruit international, dérange le plus le gouvernement sur cette affaire, les étrangers n'aident pas toujours la population. La mort du journaliste Brad Will, est arrivée à quelques jours de l'intervention de la police et de l'armée dans la capitale. L 'avocat de la famille Will soutient que le journaliste a été tué délibérément et dans cet objectif.

Partir sous le couvert d'une ONG de défense des droits de l'Homme est recommandé mais les missions ne s'organisent pas toujours, ni à vos dates. Contactez Serapaz au Mexique pour avoir de l'information : http://www.serapaz.org.mx

•  apporter sa solidarité

Si vous voulez apporter votre solidarité , il y a plusieurs manières de le faire.

On peut faire un don pour les prisonniers politiques, toujours reclus. Le plus simple pour un touriste est de laisser un don à cette attention à l'Institut des arts graphiques de Francisco Toledo. Toledo a crée le Comité de Liberación 25 de Noviembre pour la défense et le payement des cautions réclamées aux prisonniers. L'Institut fait partie des visites des touristes pour se trouver face au couvent Santo Domingo.

Lisez notre fiche sur ce peintre pour savoir pourquoi on peut lui faire confiance

El Instituto de Artes Gráficas de Oaxaca (IAGO)

Calle de Macedonio Alcalá núm. 507,

Ciudad de Oaxaca.

Vous pouvez tenter d'établir un contact avec les organisations indiennes qui sont au coeur de l'Appo et qui sont les plus menacées, à chaque répression du gouvernement.

L'OIDHO et le CIPO, pour soutenir des communautés rurales, vendent leur artisanat et produits (miel, café, etc). Le CIPO a par contre arrêté son projet de tourisme étant donné la situation. Ces deux organisations sont parmi les plus touchées par la répression depuis toujours de la part du gouvernement local. Il faut écrire par mail à l'OIDHO.

Organisation indienne des droits de l'Homme de Oaxaca
http://www.oidho.co.nr/

Consejo Indigena de los Pueblos de Oaxaca- Ricardo Florès Magon :
Voir notre fiche sur le CIPO.

Calle Emilio Carranza 210
Col. Santa Lucia del Camino
C.P 7228
Oaxaca de Juarez, Oaxaca
Tel: (951) 51 781 83
e-mail:cipo@nodo50.org
http://www.nodo50.org/cipo

Pour plus d'informations :

Page officielle de l'APPO : En espagnol. Mais le site contient plus de 600 photos et des vidéos de ce qui s'est passé. www.asambleapopulardeoaxaca.com

Pour rester informés du conflit :

Narconews : http://www.narconews.com/

En espagnol, anglais, un peu de français. Média alternatif sur toute l'Amérique, qui a donné la meilleure couverture au mouvement grâce à leur correspondante sur place, Nancy Davies, qui a sorti un livre sur ce mouvement :
Vous pouvez le commander en anglais sur :
http://www.authenticjournalism.org/

Narco News présente également des documentaires vidéos sur le conflit.

l'Autre campagne zapatiste
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/
http://www.radioinsurgente.org/index.php

Dans tout le pays

Sécurité :

Le Mexique a la réputation d'être dangereux. Et il l'est sur bien des points : le narcotrafic et la violence faite aux femmes sont des vrais fléaux. Pourtant, le voyageur ne risque que bien peu de choses, en général il s'agit de vols effectués dans les grandes villes et dans les stations touristiques. Le ministère des Affaires étrangères français est très alarmiste sur son site et recommande de «  se conformer aux circuits touristiques traditionnels  », de ne pas sortir des grands axes, etc. En vérité, c'est plutôt le contraire, toutes les histoires de vol qui nous sont parvenues sont sur les circuits touristiques. Nous vous invitons à sortir des grands axes, vous allez tout de suite vous détendre. Marcher dans les rues d'Acapulco est beaucoup plus dangereux que visiter une communauté rurale.

La police 

Hormis la police touristique qui est là pour aider les touristes et qui ne peut donc les voler, il est possible que vous croisiez des policiers qui vous demandent de l'argent ; en échange, ils oublieront qu'ils vous ont vu. Le truc est à peu près toujours le même : ils trouvent une faille chez le voyageur (n'a pas ses papiers, est un peu ivre, etc) et menacent de l'emmener. Panique chez le voyageur, attente chez la police, puis «  il y aurait bien une solution  » va dire le policier. Deux choix s'offrent à vous : vous payez, mais surtout jamais le premier prix donné, vous marchandez sec. Vous tentez de ne pas payer : ça marche aussi, surtout pour un étranger, il y a peu de chances qu'ils mettent à exécution la menace. Conseil EchoWay qui marche : vous pouvez leur dire, «  désolé ma conscience me l'empêche : je suis contre la corruption de la police  ». Dans tous les cas, soyez très poli, appelez le chef de la troupe « Jefe », et gardez sourire et humour (surtout, ne jamais s'énerver). Ça marche mieux pour marchander et refuser ! Sachez que la majorité des Mexicains marchande et paye ce que demande la police. Pas le choix, eux, ils les embarquent vraiment. Mais tous détestent ça…

Pour vous, la règle est d'avoir toujours un papier d'identité avec vous et d'être irréprochable.

Les militaires 

Il y a toujours pas mal de contrôles militaires sur les routes du Mexique, principalement à cause de la lutte anti-narco dans le pays. Le Michoacán, le Guerrero, et la zone frontière avec les Etats-Unis (plus de 3000 km) sont quadrillés. le Chiapas l'est depuis plus de 10 ans mais pour l'insurrection zapatiste. Oaxaca également...

Nous vous recommandons de toujours vous éloigner des militaires, le plus poliment possible. Ils contrôlent les papiers dans les bus de certaines régions, pour rechercher des immigrants. Il faut toujours plus se méfier quand on les croise dans les zones isolées.

Boycott des produits (depuis juillet 2006):

Au Mexique, sachez qu'un boycott national existe sur les entreprises suivantes, pour le rôle qu'elles ont joué dans les dernières élections présidentielles. L'Institut Fédéral Electoral a reconnu que ces entreprises avaient financé des publicités mensongères et dégradantes contre le candidat de la gauche. Elles n'ont pourtant pas été inquiétées.

Evitez de les consommer :

Le pain et les gâteaux Bimbo , les chips Sabritas (Pepsi) , les jus de fruit Jumex, Pepsi, Coca-Cola , les banques Banamex, Bancomer , COPARMEX, , les magasins Wal-Mart, Bachoco, Megacable, Volaris, boletazo , la pharamacie Farmacias Similares , les céréales et autres confiseries M&M ' s, Kimberly Klark , la bière Carta Blanca , la ligne de bus Estrella Blanca (qui va dans le Guerrero par exemple)

Evitez la chaîne de restaurants Vip qui appartient à Wall Mart

Pour plus d'informations sur le boycott : http://elcarritoboicotero.blogspot.com/