Campement Dialacoto |
Région, ville la plus proche : Tambacounda - Dialacoto
Auteur et dernière mise à jour : Ronan, 2008
Le village de Dialacoto a lancé son projet d’accueil touristique il y a plus d’un an avec comme objectif de limiter l’exode rural et l’exploitation non maîtrisée du parc naturel de Niokolo Koba.
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Diacoloto est un petit village au sud du Sénégal, à 540 Km de Dakar et 70 Km de Tambacounda. Il est en périphérie immédiate du Parc du Niokolo Koba, sur les rives du fleuve Gambie et de la rivière Niériko. Le projet est porté par le GIE des Amis de la Nature. Il s’occupe de la promotion et du développement de l’écotourisme dans le village, dans l’objectif de lutter contre la pauvreté et l’exode rural.
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Le parc national de Niokolo Koba couvre une superficie de 913 000 ha classé patrimoine mondial de l’humanité. Bien que cette réserve, et les terroirs villageois de sa périphérie, présentent une grande diversité d’attrait naturel et culturel, les sites sont très peu visités.Arrosé par le fleuve Gambie et ses affluents autour desquels se développe une forêt luxuriante, il est principalement constitué de savanes soudaniennes. La végétation y est très riche (1500 espèces) et la faune d’une grande diversité (plus de 500 espèces). On y trouve des nombreuses antilopes. Près des zones humides il est fréquent d’observer à la saison sèche les phacochères, les hippopotames, les crocodiles, les babouins et les singes verts, les mangoustes et une multitude d’oiseaux. Au fond de la forêt, on peux trouver des lions et des éléphants.
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Diacoloto est en périphérie immédiate du Parc du Niokolo Koba, sur les rives du fleuve Gambie et de la rivière Niériko. Ce bourg compte 2000 habitants et vit principalement de l’agriculture et du pastoralisme. Quelques commerçants et artisans proposent les produits de première nécessité. La population de la région est à majorité Peul et Mandingue. Dialacoto est le siège d’une communauté rurale d’une cinquantaine de villages. Le campement de Diacoloto est un lieu adéquat pour découvrir la culture africaine (visite de marchés, fêtes de village, initiation à la pharmacopée…), la brousse, la pêche sur le fleuve Gambie et les bergers Peuls, mais aussi pour comprendre les pratiques économiques locales (culture de l’arachide, du coton et de la banane)
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Outre la participation aux activités du village, le campement Dialacoto organise des excursions : - Visite du Parc du Nikolo Koba, jusqu’à Simenti ou Mont Assirik- Randonnée à la cascade de Dindéfelo- Circuit dans le grand sud vers Kédougou, Bandafassy et Salémata à la rencontre des ethnies Bédik et Bassari.- Exploration des rives du fleuve Sénégal dans la région de Bakel.
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La zone est confrontée à un véritable exode des jeunes vers les centres urbains, à l’exploitation incontrôlée et abusive des ressources forestières, à la faiblesse des revenus du conseil rural, à une faible participation des populations pour la préservation de la nature et à un sous emploi chronique, etc.Mady Ndiaye était, comme de nombreux sénégalais de la région, candidat à l’émigration. Pour faire face à cet exode, il a monté ce projet d’accueil écotouristique en partenariat avec le GIE les Amis de la Nature. Il s’agit d’ériger un campement écotouristique dans le village de Dialacoto. Il sera essentiellement constitué de cases rustiques qui en fera un modèle d’originalité tant par son architecture que par les matériaux de construction qui utilisés pour sa réalisation.
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L’exploitation actuelle de la région du parc naturel de Niokolo Koba ne profite que très peu aux populations riveraines car les visites sont organisées à partir des hôtels privés ne faisant pas appel aux guides villageois. La plupart des visites relèvent du tourisme conventionnel, voire du tourisme d’aventure mais peu ou pas de l’écotourisme proprement dit. La zone est confrontée à des difficultés d’accès aux ressources, l’exode massif des jeunes en direction des villes de l’intérieur du pays et aux conditions précaires de vie des populations mais surtout à une dégradation et une exploitation incontrôlée des ressources de l’environnement malgré les efforts des structures d’intervention. Une partie des bénéfices sont utilisée pour des projets de développement de la communauté : réfection des pistes, lancement d’une activité commerciale d’artisanat, sensibilisation sur l’environnement, etc. Dans le cadre du partenariat avec des écoles de réinsertion françaises, des groupes de jeunes de ces établissement seront accueillis pour des sorties pédagogiques sur la connaissance et la protection de l’environnement. Les jeunes pourront participer aux activités quotidiennes des paysans et des villageois, s’investir sur des travaux d’intérêt collectif (débroussaillage, aménagement de clôtures et haies vives, jardin potager, gardiennage des troupeaux, création d’infrastructures touristiques : sentier pédagogique, mirador, pont de singe, etc.) ou effectuer des visites et des randonnées dans la région ou dans le parc du Niokolo.
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Le GIE aimerait développer le volontariat pour les voyageurs indépendants. Il faut les contacter quelques semaines avant l’arrivée pour mettre en place et organiser le chantier.Sinon, dans le cadre de son partenariat avec l’ARDL PACA, ils accueillent des jeunes en écoles de réinsertion pour des chantiers.
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Possibilité de prise en charge à la descente de l’avion à Dakar. Ou aller directement sur place : le village se trouve sur la route entre Tambacounda et Kédougou. Il est accessible en taxi bus.
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Pension complète : 19 euros Nuitée : 7,5 euros/personneRepas : 4,5 eurosPetit déjeuner : 2,5 euros Visites guidées dans le parc du Niokolo Koba et circuits exploration et découverte : 300 euros pour 10 personnes sur 2 jours.
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Antenne ICD-Afrique Mr BOUBACAR TANGARE SANGAREBP 37 Tambacounda, Sénégal Tél (MAJ:09/10/2008) : 00 221 77 564 44 37
sangareard@yahoo.fr
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