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Equateur
Communidad San Clemente




Région, ville la plus proche : région du nord - Ibarra
Auteur et dernière mise à jour : Agrotour, février 2006


La communauté de San Clemente/ La esperanza est située à 10 km de Ibarra dans le Nord de l’Equateur. Un paysage de sierra typique avec des gens adorables qui accueillent les touristes chez eux, dans une quinzaine de familles.

La connaissance de la nature et de la culture quechua est ici au coeur des préoccupations, et l’on ressort d’un séjour à San Clemente reposé et ravi.


Quinze familles dela communauté de San Clemente, au dessus d’Ibarra, accueillent les touristes chez eux et partagent leur vie.
Les personnes que nous avons rencontrées, notamment Manuel Guatemal, l’un des premiers à se lancer et aujourd’hui moteur du projet, nous ont paru très lucides et aptes à développer ce beau projet dans un lieu très agréable.
Une charte commune à toutes les familles est en projet, afin d’assurer une équité entre les familles et la pérennité du projet. Limitation du nombre de touristes, soin donné aux constructions (matériaux locaux, esthétique), intégration des différentes activités de la communauté dans le projet touristique: location de chevaux, de vélo, musiciens, artisans....font partie des objectifs.


La Sierra présente des paysages superbes et très particuliers, avec des habitations et des cultures jusqu’à 3500m d’altitude. La pente de la montagne près de San Clemente est creusée de ravines profondes liées à d’anciens torrents. Aujourd’hui la végétation sauvage a occupé ces espaces, qui offrent a nos yeux une grande diversité végétale (plantes médicinales, baies comestibles, ochidées...) et animale (hibous, oiseaux, insectes...).


Il s’agit d’une culture quechua bien traditionnelle. L’agriculture est la principale activité même si beaucoup d’hommes vont travailler dans les villes comme maçons ou ouvriers sur les chantiers.

C’est donc une campagne active et accueillante qui s’offre au marcheur, et un coup de main pour ramasser les légumes est toujours le bienvenu. L’élevage de cochons d’indes et de lamas, le labour avec les boeufs, sont des choses que l’on ne voit pas si souvent par chez nous.


-Partage de la vie et des activités locales (fêtes traditionnelles, musique, cuisine, discussions, agriculture, artisanat du bois ou de la laine...)
-Découverte de l’environnement proche, accompagné ou non: faune, flore, plantes médicinales
-Marche jusqu’à l’Imbabura, l’un des grands volcans d’Equateur (à 4800m)
-Balades à cheval ou en vélo


Confrontés à l’exode vers Ibarra, à la perte d’identité culturelle et la baisse des revenus liés à l’agriculture, un petit groupe s’est engagé en 2000 dans l’accueil de touristes, aidés par une petite ONG locale, le FEPP sous la forme de micro-crédits. Les autres familles ne pensaient pas à l’époque le projet possible. Pourtant, très rapidement, le projet a fonctionné, les micro-crédits ont été remboursés.

Les responsables du FEPP, que nous avons rencontrés, nous ont dit avoir été impressionnés par la faculté de ces habitants à prendre en main le projet. Petit à petit, le succès venant, d’autres familles se sont jointes au projet, pour atteindre aujourd’hui une quinzaine de familles concernées.
A travers le tourisme, l’objectif est de fournir de l’emploi et de l’activité locale, dans le respect des traditions et de la nature.


1$ par nuit est versé à un fond communautaire pour financer des petits projets locaux : achat de ponchos pour les écoliers, investissements communautaires...
Aujourd’hui, si une bonne partie du chemin est effectuée, certains problèmes guettent toujours:

Il faut savoir que de grandes différences existent entre les familles, au niveau de la décoration des maisons et du confort notamment. Leur idée est de pouvoir répondre grâce à cela à toutes les demandes. N’hésitez donc pas à préciser si vous souhaitez vivre une expérience de partage de vie traditionnelle “brute”, ou bien aller dans une maison plus proche de vos habitudes européennes. Il est également possible de choisir directement sur place en rencontrant les gens...
-Une des familles refuse pour l’instant de fonctionner de manière communautaire: elle ne verse pas les 1$ pour le fonds communautaire, et refuse la seule règle actuelle: pas plus de 10 personnes. Elle fonctionne indépendamment des autres, et souhaite plutôt faire une auberge que du tourisme communautaire...


Les chambres chez l´habitant sont plus ou moins confortables, en réponse à une volonté de proposer un accueil pour tous.

On peut donc choisir de vivre véritablement comme les locaux, ou d´autres familles qui ont un style de vie plus proche du nôtre.


Cela dépend des familles, mais le compost et le tri des déchêts sont réalisés par tous.


Prévoyez plusieurs jours afin de voir et discuter avec les différentes personnes autour de vous. C’est un plaisir de passer la journée à discuter avec gens en se promenant dans les champs.


Ibarra est à 2h30 de Quito, au Nord. De là, deux options:
-Option “Budget serré”: il faut se rendre au parque Herman Grigalwa, à pied (30 minutes) ou en taxi (1$) Du parc partent les bus de la coopérative La Esperanza, en direction de San Clemente. Il y a environ 5 bus par jour, le dernier pour remonter étant aux alentours de 18h (mais cela change vite et souvent...). Le trajet coûte 25 centavos et dure une bonne demi-heure.
-Option “Confort”: il est aussi possible de se rendre directement à la communauté depuis Ibarra en taxi pour 5$ environ (7$ tarif de nuit)


-25 $ par jour et par personne, pension complète + guide
-Tarif étudiant 15$
-La location de vélos et les balades à cheval ne sont pas comprises.


Une présentation du projet en français est disponible sur: http://www.sclemente.com
On peut écrire à ecored_sierranorte@yahoo.es (en espagnol) pour demander des informations et réserver. Il est aussi possible d’appeler au (593)09924292 ou au (593) 062660045.