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Equateur
Cabañas Nanambiiki




Région, ville la plus proche : Tena - Tena
Auteur et dernière mise à jour : Agrotour - Mise à jour en août 2009 par Pierre et Clotilde


Dans la jungle amazonienne le long du rio Napo, un projet sympathique, à échelle humaine, de partage de vie et de culture. Une belle occasion de découvrir l’Amazonie, ses habitants et la culture quechua, dans un lieu accueillant et confortable. C’est aussi un moyen de soutenir la communauté de Campo Cocha dans son combat pour la conservation et contre les entreprises pétrolières.


A travers le tourisme alternatif, l’objectif est de sensibiliser les touristes et la population locale à l’environnement qui les entoure, ses richesses et ses enjeux. Le projet vise à permettre la conservation des traditions et de la nature. Le principe reste simple. Le logement est constitué de deux cabanes traditionnelles au bord du rio Napo avec chambres de 2 ou 3 lits et dortoirs.
Les initiateurs du projet travaillent avec les guides de la communauté pour faire découvrir leur environnement en toute simplicité, la nature exubérante de la forêt primaire, la richesse de la faune et de la flore, la culture Kichwa, le quotidien des gens.
Le rio est navigable en pirogue et la baignade est possible, des accès proches des cabanes se rendent au rio.


L’équateur est un pays superbe à découvrir. La forêt primaire fait partie intégrante des séjours touristiques.

Un séjour aux cabanas Nanambiiki est un moment de partage et une véritable découverte de cette atmosphère particulière. Les bruits de la jungle, le calme du rio, la nourriture que l’on va chercher dans le jardin sont le lot quotidien, ponctué des nombreuses histoires et anecdotes de la région.


La culture quechua de la jungle est riche en croyances et en histoires, et c’est l’occasion de la découvrir et d’éveiller sa curiosité en discutant avec les habitants. Les échanges sont grandement facilités par le partage de la vie quotidienne, et les activités sont diversifiées et enrichissantes. De nombreuses “premières fois” feront à coup sûr partie de votre programme: manger des fourmis, toucher un serpent, prendre un crocodile dans ses mains, voir des ocelots et denombreux autres animaux, tirer à la sarbacane...


Les guides, issus de la communauté, vous feront découvrir les richesses locales.
- Randonnée en forêt vierge : bosquet primaire de la communauté de 2500 hectares constitué de fleuves et miradors naturels qui permettent de découvrir la canopée et le fleuve Napo
- Marche de nuit pour observer les insectes et écouter les 10 000 sons de la vie nocturne
- Descente des fleuves Arajuno et Napo en radeau de balsa ou en pirogue pour ressentir l’harmonie qu’il existe entre l’eau et la forêt.
- Visite du musée “ Sacha Samay”, musée crée par une famille de la communauté de Campo Cocha sur les techniques de chasse et sur la culture traditionnelle quechua.
- Visite du parc « Amazoonico » , parc animalier, crée par des Suisses, pour recueillir les animaux provenant du trafic animalier. On y découvre toute la faune incroyable de la région.
- Découverte de la culture quechua: visite de la communauté et moments de partage dans une famille.
- Découverte des techniques pour laver l’or : la batée et le système de tamis.
- Découverte des techniques de pêche traditionnelle et de l’artisanat
- Rencontre avec un chaman et participation à un rituel chamanique (limpia)
- Visite des projets de la communauté


Dans le monde Indigène et particulièrement en Amazonie les populations Kichwas ont énormément souffert du racisme des Métis (ou Colon) à leur égard. Les Indigènes ont toujours été considérés comme des personnes sans compétences et incapables d’avoir accès à des responsabilités.

En 2001, face à ce constat César a proposé à sa communauté de monter ensemble un projet de tourisme communautaire.
L’objectif étant de devenir autonome et de prouver leur capacité à gérer une telle initiative. L’idée n’a pas été retenue par le village, personne n’à souhaiter y prendre part. C’est ainsi que César a construit ce projet de tourisme alternatif seul, soutenu pendant quelques temps par des membres de sa famille. Puis il a commencé à chercher des aides financières pour développer petit à petit son action. Un prêt lui a était accordée par une fondation de microcrédit afin d’acheter le matériel nécessaire au confort minimum des touristes (matelas, couverts…)
En 2003, le lancement du projet est réel. Actuellement les cabanes accueillent plus de 300 personnes à l’année.


L’arrivée de la compagnie pétrolière il y a une dizaine d’année a brusqué la vie de la communauté et a crée des divisions interne quant à la conduite à tenir face aux « envahisseurs ».
Les traditions et la culture se perdent petit à petit. L’exode rural et l’influence de la culture occidentale amènent les jeunes à tourner le dos à leurs racines et à leurs savoirs traditionnels : utilisation de plantes médicinales, connaissances de la faune et la flore de la forêt, artisanat, ect…


Face à ce constat de perte progressive de la culture Kichwa, les cabanas Nanambiiki tentent de mettre en place des projets.
En ce qui concernent les plantent médicinales, un groupe s’est formé avec des gens de la communauté qui voulaient apprendre et partager leurs connaissances. Actuellement ils travaillent sur l’élaboration de sirops et pommades. Au niveau de l’artisanat, une femme du village a reçu une formation afin d’enseigner aux enfants et aux adultes les usages des graines et des fibres naturelles et revaloriser ces usages. Les enfants du village ont élaborés un livre qui raconte la vie de deux enfants Kichwa dans la forêt. Les volontaires qui ont travaillé avec eux apportent les compléments d’informations par rapport à la culture et à la vie de ces populations.


Les cabanes sont en matériaux naturels. Actuellement 20 lits avec draps et moustiquaires. L’électricité est disponible dans la salle commune. Les cabanes disposent de 3 douches et de toilettes conventionnelles dans les chambres et les zones de vie.




Les cabanes auraient besoin de personne pour travailler au niveau de l’accueil des touristes et la sensibilisation à l’environnement. Il faut absolument savoir parler espagnol couramment pour être capable de se débrouiller. Période de 3 à 6 mois souhaitable pour que l’expérience soit profitable. L’objectif serait de mettre en place ensemble et avec la communauté des projets dans des domaines divers de valorisation de la culture et de la nature. Le but pour les responsables des cabanes étant de s’impliquer et de laisser une trace de son passage.

Au niveau du village, des bénévoles sont les bienvenus pour travailler sur les point important de coordination du projet du tourisme communautaire qu’ils tentent de mettre en place.


Les cabanes sont construites en matériaux naturels, et le respect de la nature fait partie intégrante du projet.
Tous les déchets sont triés, les matières organiques sont recyclées en compost, le plastique et le papier sont brulés, le verre est ramené sur Tena.


En dehors du compost, les déchets sont ramenés à la ville.


Prévenir par mail ou par téléphone de votre arrivée pour faciliter l’organisation.
N’hésitez pas à parler de vos envies pour mettre en place un séjour au plus proche de vos attentes.
N’hésitez pas à prendre le temps pendant que vous êtes la pour parler avec les gens, vous arrêter pour faire un foot ou aider à ramasser des bananes.


Les cabanes Nanambiiki sont situées dans la communauté Quechua de Campo Cocha, à 1h30 de bus de Tena, le long du fleuve Arajuno.

De Quito pour se rendre à Tena :
Prendre le bus depuis le terminal Cumanda de Quito
Bus toutes les heures, compter 5 ou 6 heures, 6 dollars l'aller.

Depuis Tena, il y a deux possibilités :
Tena – Campo Cocha
Prendre un bus de la compagnie Centinela ou Jumandy.
1,25$ demander de s’arrêter au deuxième arrêt à la sortie du village (arrêt en feuille de palmier)
Prendre le chemin sur la gauche et continuer sur la gauche et continuer sur 500m.
Les cabanes sont en bout du chemin sur la gauche, juste avant le rio.
Horaire de départ : 4h,5h,6h30,8h,9h,11h30,13h,14h30,16h,18h

Tena - Ahuano
Prendre un bus de la compagnie Jumandy
1,20 $ environ 1h15 de trajet
Puis prendre une pirogue demander la direction cabanas Nanambiiki 7 $ (10 à 15 minutes)
Le plus simple est de fixer un RV par mail ou téléphone avant et quelqu’un viendra vous chercher à Tena. Mais si vous n’avez pas le temps, prenez le bus demandez au chauffeur de descendre à la « choza » (chemin qui part à gauche), environ 500 m après l’arrêt de bus « Campo Cocha » (environ 1h30 de Tena). Les cabanes sont les dernières maisons à gauche sur ce chemin, juste avant le rio.


Les prix indiqués, par personne, incluent la pension complète et les activités.
Sacha-Yaku (3 nuits : 1 journée forêt,1 journée pirogue à moteur) : 105 $
Sacha-Runa (4 nuits : 1 journée forêt, 1 journée communauté1 journée pirogue à moteur) : 140$
Sacha-Tuta (4 nuits : 2 jours et 1 nuit en forêt, 1 journée pirogue à moteur) : 150$
Sacha-Tukuy (5 nuits : 2 jours et 1 nuit en forêt, 1 journée communauté, 1 journée pirogue à moteur) : 185$
Pour la journée en pirogue, un supplément de 25$ est demandé pour les groupes de moins de 4 personnes.


Cesar Cerda & Nolwenn Liebard
A.P/15-01-74
Tena, Napo Ecuador
Par mail
Mail: nanambiiki@hotmail.com
Par téléphone:
depuis la France : 00 593 09 08 63 249
depuis l'Equateur : 09 08 63 249 ou 08 82 48 776
Site Web (en français) : Site : http://www.amazanga.org
L’association de loi 1901 « Amazanga » éduquer et sensibiliser aux enjeux de la forêt amazonienne permet de réaliser une sensibilisation en France (intervention dans des forums, des établissements scolaires…) et en Equateur par le biais d’un ensemble d’ateliers sur l’environnement.