• Transports intérieurs
• Transports urbains

Transports urbains-

Le train :

Malheureusement, le Mexique a privatisé en 1998 son excellent réseau ferroviaire (qui est actuellement majoritairement détenu par les compagnies étasuniennes). Résultat aujourd'hui les trains sont réservés aux marchandises et tout le Mexique se déplace par la route ou l'avion. Union Pacific Railroad ne propose plus qu'un voyage en train, réservé aux touristes dans le Chihuahua et qui est un magnifique voyage…

l'avion :

Le bus :

Au Mexique,les bus, bien que moins écologiques que le train, restent la seule solution. Il existe plusieurs gammes de prix et de confort, mais ils sont tous fiables et à l'heure. Les plus chers sont les moins écologiques : leurs larges sièges impliquent moins de passagers et la climat isa tion est au maximum.

Il est très facile de voyager en bus dans ces pays. Même à la campagne, des taxis attendent aux arrêts de bus pour vous amener au village. Il y a toujours des porteurs dans les gares qui n ' ont pas de salaire et qui gagnent leur vie au pourboire, qui se calcule généralement au poids et à la distance.

Le système des « taxis sécurisés » existe dans toutes les gares routières, les taxis sont plus chers, mais vous avez un ticket. Si vous ne voulez pas payer trois fois le prix, il faut généralement, traverser quelques rues pour trouver les taxis de la ville.

Des vols existent bel et bien dans les bus, mais surtout sur les lignes touristiques, les plus touchées étant la côte caraïbe et le Chiapas. Le vol se passe en général à l'intérieur du bus, pas dans la soute à bagages qui est surveillée. On vous donne un ticket pour vos bagages, c'est votre garantie.

La voiture :

Louer une voiture coûte cher et n'est pas indispensable étant donné la facilité des transports publics. Cependant, si vous voyagez par la route, sachez que les Mexicains roulent bien trop vite et avec un code de la route assez surprenant, donc soyez extrêmement vigilent. Quand vous prenez de l'essence, gardez à l'esprit que les employés des stations services Pemex (l'entreprise pétrolière mexicaine, encore publique) n'ont pas le salaire minimum. Leur salaire est complété par les pourboires que tout le monde donne quand ils servent de l ' essence. Environ 5 MEX$, ou 10 MEX$ s' ils lavent vos vitres…

- Transports urbains-

Métro:

Mexico possède un excellent réseau de métro. Contrairement à la légende reproduite dans les guides de voyage, on peut très bien monter avec un sac à dos. Evitez cependant les heures de pointe (7h à 9h le matin, 18h à 20h le soir) pour votre confort mais personne ne vous empêchera de monter avec un sac, une valise ou une guitare dans un métro ! Il s'agit du transport le plus économique, et la ville de Mexico garde son engagement de ne pas augmenter le prix (2 MEX$).

Carte du réseau 

Métrobus  :

La ville de Mexico a mis en place récemment une ligne de métrobus ( 20 km ) sur l'avenue Insurgentes qui parcourt du sud au nord la capitale sur 40 km . C'est une coopérative dont les chauffeurs sont les associés, fruit d ' une négociation entre la ville et les anciens chauffeurs de minibus qui opéraient l'avenue. Neuf autres lignes vont être créées (soit près de 470 km ) d'ici 2010. Pour l'utiliser, vous devez acheter une carte avec un nombre de voyage inclus. Il y a toujours un employé devant les machines qui vous aidera.

Vélo:

A Mexico également, la ville met en place depuis 2003 un plan général pour l'adoption du vélo : en 2012, l'objectif est de créer 60 km de pistes cyclables et une vraie culture du vélo. Les dimanches plusieurs avenues sont fermées aux voitures (dont Reforma) et on peut monter dans le métro et le métrobus avec son vélo. 3 stations de location des vélos ( ciclo estación ) opèrent depuis 2007. Elles se trouvent sur la piste cyclable ( Ciclo via ) entre Av. Paseo de la Reforma et Palmas, dans le centre. Vous pouvez pédaler du musée d'anthropologie jusqu'au zocalo par exemple, une bonne solution pour un trajet toujours très embouteillé, et donc infernal en taxi ou en microbus.

Plus d'infos à cette adresse, sur le site du ministère de l'environnement de la ville de Mexico

Quand vous sortez des pistes : le centre historique est tranquille (beaucoup de rues piétonnes), par contre, en rejoignant une avenue (4 ou 5 voies) avec les bus, soyez prudent, utilisez plutôt les rues parallèles sans bus.

Combis, peseros:

On paye à l'entrée au chauffeur (en général, 2,50 pesos, plus si trajet long) et en général, ne comptez pas que sur le chauffeur pour vous faire descendre au bon endroit. Parlez-en aussi à votre voisin…

Le mot magique pour descendre, à crier très fort : «  bajar, por favor !  ». Niveau sécurité, ils sont plus sûrs que les autres transports puisque ils sont utilisés par les plus pauvres.

Les taxis:

A Mexico

Qui a peur de la fameuse coccinelle verte ? Apparemment beaucoup de monde car là encore, comme pour le métro, il semble que la légende soit tenace.

Alors les petits conseils qui suivent sont issus de l ' expérience et ne reposent sur rien de scientifique. Ne nous faites pas un procès si on vous vole dans un taxi à Mexico car nous n ' en avons pas les moyens !

Mais comme tous les guides de voyage, donnent parfois une série de conseils qui nous paraissent étranges, nous nous permettons de mettre notre grain de sable. Les guides en général, conseillent les rouges plutôt que les coccinelles vertes. Les rouges sont plus modernes et récentes donc en effet moins polluantes, mais le fait qu ' elles soient plus sûres au niveau de la sécurité, est une légende bien enracinée…Les rouges sont juste un peu plus chers, ce qui semble rassurant, mais pour la sécurité cela n ' a rien à voir.

Les coccinelles vertes sont conduites par les plus pauvres. Dès qu ' ils peuvent changer de voiture, ils passent aux rouges, puisque plus personne ne rachète de coccinelle (qui doivent d'ailleurs être retirées mais ça traîne). On peut donc supposer que les vertes disparaîtront à mesure que leurs revenus augmenteront. Mais les chauffeurs des rouges et vertes, ne sont guère différents et bien souvent, ils ne sont pas propriétaires du véhicule.

Vous pouvez donner un pourboire à un chauffeur sympa qui vous a aidé, c ' est courant. Mais d ' une manière générale, sachez que tout Mexico prend les taxis tout le temps et que les vols ont largement diminué. En général, dans le métro comme le taxi, n ' affichez pas vos appareils photos, caméras, rangez-les dans un sac.

Conseils EchoWay pour bien choisir son taxi à Mexico :

Repérez un chauffeur type « père de famille, plutôt âgé, pas trop fort », et il ne vous arrivera rien…demandez tout de suite, s ' il connaît l'endroit où vous allez ; sinon vous risquez de perdre temps et argent. Engagez la conversation, même avec vos trois mots d'espagnol, d isa nt votre nationalité, etc. Cela crée une autre ambiance et vous allez vous détendre quand vous saurez que ce chauffeur a comme tout le monde trois enfants et gagne difficilement sa vie. On peut passer de très bons moments dans les taxis de Mexico.

S ' il vous parait louche par contre, ne montez pas, ou descendez, réglant avant le prix affiché au compteur et d isa nt que vous avez changé d ' avis.

La nuit : prendre un « taxi sécurisé » qui sont autour des restos, bar, boîtes, etc. Demandez au restaurant de vous en appeler un.

Dans le reste du pays :

Comme par bonheur, dans le reste du pays, tous les taxis sont sûrs et c ' est le cas. Ce qui ramène un peu plus le doute sur le cas spécifique de Mexico. Là, par contre, pas de compteur et les tarifs varient de ville en ville. Demandez le prix d ' une course type à un passant pour éviter les complications.

Dans les zones touristiques, ils ont tendance à augmenter le prix mais en général on ne marchande pas.