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Costa Rica
Cerro Escondido




Région, ville la plus proche : Péninsule de Nicoya - Jicarral
Auteur et dernière mise à jour : EchoWay (Maxime), juillet 2006


L’auberge de Cerro Escondido se situe dans un lieu exceptionnel, dans la péninsule de Nicoya, en plein cœur d’une forêt de 900 hectares aujourd’hui protégée, à l’écart des grands axes touristiques. Un lieu enchanteur, idéal pour écouter la nature, se reposer, se balader, converser avec le gardien des lieux et sa femme, et apprécier, tout simplement.
Un excellent projet appuyant et s’appuyant sur la richesse de l’environnement naturel.


L’ASEPALECO est une association écologiste qui gère, entre autres activités, une petite auberge au sein de la réserve Karen Mogensen. Un lieu idéal pour profiter de la nature tout en ayant un impact limité sur l’environnement.
Que demander de plus ?
Des balades ? Vous serez servi, plusieurs sentiers entretenus par le gardien et les volontaires de passage vous emmènent à travers la forêt, à deux miradors, à une cascade, bref à l’aventure. De quelques minutes à une journée entière, de nombreuses options sont possibles.
Une bonne cuisine ? Les repas sont traditionnels et en plus excellents…
Un accueil chaleureux ? Le gardien et sa femme sauront vous recevoir !
Rien de plus ?
Ah si ! Des chambres confortables avec eau chaude et salle de bain privée ? Présentes! Et en plus l’énergie est solaire…


La réserve Karen Mogensen s’étend actuellement sur environ 900 hectares. Là où avant un seul propriétaire possédait toute cette terre et l’utilisait pour l’élevage extensif de bovins, la nature a aujourd’hui repris ses droits. La plupart de la forêt est dite secondaire car en régénérescence.
Les singes (Congos et Hurleurs) sont revenus, les oiseaux aussi, la réserve est le territoire des tapirs, gallinacés sauvages, sangliers, ainsi qu’un bon nombre d’espèces inconnues !!!
La forêt est également d’une richesse incroyable au niveau floristique. Il existe de nombreuses plantes utilisées dans la médecine traditionnelle, pour faire le thé ou dans la cuisine en général, ainsi qu’une quantité impressionnante d’arbres fruitiers sauvages qui servent pour les fameux « frescos naturales ».


La ruralité et la difficulté d’accès des deux villages les plus proches de l’auberge (San Ramon de Rio Blanco et Montaña Grande) ont imposé un mode de vie traditionnel, tranquille, loin des préoccupations citadines. L’économie est basée principalement sur l’élevage de bovins et l’agriculture. Le tourisme amène également un complément de revenus à certaines familles.
Le gardien du centre et sa femme vous conteront le travail mené par l’association, leur mode de vie traditionnel, etc… Une soirée avec des musiciens du village peut aussi être programmée, vous en apprendrez alors davantage sur leur culture.


L’auberge est un point de départ idéal pour de nombreuses balades en forêt, l’observation de la faune et de la flore locale vous réservant de nombreuses découvertes. À pied ou à cheval, le gardien vous guidera sur de nombreux sentiers qui vous emmèneront à travers la forêt, jusqu’à des miradors (un pour le lever du soleil et un pour le coucher) ainsi qu’à une cascade avec des piscines naturelles.
Plus ou moins sportives, plusieurs types de randonnées vous seront proposées, d’une demi-heure autour de l’auberge à une journée complète pour arriver au bord de la mer, au village de Paqueira : vraiment magnifique. Les vues sur la mer ou la montagne sont incroyables, entrecoupées de passage en forêt où les bruits étranges de la faune locale ne manqueront pas de vous surprendre. Chaque sentier présente un intérêt différent, il y en a donc pour tous les goûts et niveaux…
Les amoureux de la nature apprécieront la richesse de la biodiversité locale et se laisseront surprendre par la magie du lieu.


L’ASEPALECO (Asociación Ecológica, Paquera, Lepanto y Cóbano) est une organisation qui promeut la protection, la conservation et l’usage maîtrisé des ressources naturelles dans le sud de la péninsule de Nicoya. Son but est d’améliorer les conditions socio environnementales et la qualité de vie des habitants de la péninsule, au travers de l’éducation, de la formation, de la participation et de l’organisation communautaire.
Dans le but de renforcer son travail à long terme et d’assurer sa pérennité, l’association a cherché des revenus complémentaires autres que les donations, et a ainsi entrepris de développer un projet d’écotourisme.
L’auberge de Cerro Escondido (La montagne cachée) a aussi été vue comme un moyen de renforcer l’économie locale tout en proposant une activité compatible avec la protection de l’environnement. Aidée entre autres par le Programme des Petites Donations du PNUD, la partie écotouristique fonctionne aujourd’hui en autosuffisance et sert à financer 3 postes permanents au sein de l’association (plus d’autres ponctuellement), à assurer l’entretien du centre ainsi qu’à développer d’autres activités liées à la protection de l’environnement.


Quasiment toute la partie actuellement protégée par l’association était dans les années 70 entre les mains d’un seul éleveur de bovins, qui possédait des milliers d’hectares destinés au pâturage, où la déforestation était donc monnaie courante. La chute du prix de la viande a précipité le départ de cet éleveur et la mobilisation des villages alentours, conjointe avec celle de l’association a permis aujourd’hui de racheter ces terres à des fins de protection. La zone a retrouvé des terrains entièrement reboisés mais est aujourd’hui très vulnérable aux incendies en période sèche, du moins en bordure de la réserve, mais qui l’affectent également.

Un seul gardien est en charge de l’entretien de l’auberge et des sentiers, de l’accueil des touristes, de l’activité de guide et de la vigilance des 900 hectares de forêts… Autrement dit, une tâche impossible à effectuer dans de bonnes conditions... Les moyens humains font donc encore réellement défauts pour permettre de réaliser un travail vraiment efficace.
La venue de volontaires permettrait de déléguer la garde de certaines tâches, que cela soit au niveau de l’entretien du centre en lui-même ou de celui de la réserve.


L’ASEPALECO est vraiment investie au niveau environnemental et possède de nombreux programmes dans ce domaine, réunis dans un Plan de Gestion Environnementale de la réserve Karen Mogensen, établi pour 10 ans .

L’association a d’abord crée des mini réserves éducatives proches des villages voisins servant à faire de la sensibilisation à l’environnement avec les écoles du coin. Des concours sur différentes thématiques sont organisés chaque année et les vainqueurs réalisent des échanges avec des classes d’élèves en Italie.
Pour lutter contre les incendies forestiers, l’association a crée des « brigades de volontaires ». Elle a reçu des financements pour acheter du matériel pour se protéger du feu et réaliser des formations. Chaque année, pour prévenir ce risque, pas moins de 380 personnes formées par le biais de l’association, réalisent des corridors en bordure de la réserve et interviennent en cas d’incendies.
L’ASEPALECO collabore également avec les réserves Cabo Blanco, Curú et le refuge Romelia, afin de créer un corridor biologique permettant à diverses espèces, dont la dinde sauvage qui a bénéficié d’un programme de réintroduction conjoint à ces trois entités, de retrouver leur habitat naturel.
L’achat de terres pour étendre les limites de la réserve ainsi qu’un programme de gestion des déchets des villages alentours sont également des actions menées.


Le logement s’effectue dans des chambres individuelles ou en dortoirs (jusqu’à 5 personnes), toutes possédant l’électricité et une salle de bain privée avec eau chaude. L’infrastructure est entièrement en bois, complètement intégrée à l’environnement, avec une petite terrasse pour se détendre. Le centre compte une capacité volontairement limitée à une quinzaine de personnes, ceci dans le but d'avoir un impact sur l’environnement le plus faible possible.

La nourriture est dans la très grande majorité produite dans les villages voisins et montée par quad. La cuisinière utilise beaucoup d’aliments cueillis dans la forêt (fruits, plantes et citrons sauvages entre autres), pour la préparation de vos repas. Celle-ci utilise un four solaire pour faire cuire quelques aliments, le reste est fait au gaz. Excellents et diversifiés, vous ne serez pas déçus de ses talents.


Comme expliqué précédemment, le manque de moyens humains est une constante dont souffre l’association. Le travail de volontaires au niveau de l’entretien du centre et de la réserve, ou concernant l’éducation environnementales dans les écoles et des cours de langues est donc le bienvenu. Pour cela, se renseigner directement auprès de la directrice, Katia.


Cette auberge est réellement dans une dynamique écologique, tout le site est en bois et les aménagements pensés dans le respect de l'environnement.


Information aux touristes pour limiter la consommation d’eau.


Electricité solaire uniquement. Information aux touristes pour limiter la consommation d’électricité.


Séparation des déchets organiques et non organiques. Les matériaux plastiques et en verre sont peu utilisés et réutilisés. Le reste est acheminé par quad à la petite ville de Jicarral.


Santé :
Pas de vaccin obligatoire, fièvre jaune et typhoïde recommandées.

Equipement :
Une paire de chaussures de randonnée s’avèrera nécessaire pour ceux qui désirent arpenter les sentiers du centre. Une bonne paire de botte fera aussi bien l’affaire en saison des pluies car il y a pas mal de boue et de nombreux petits ruisseaux à traverser. Une paire de sandales pour les bons marcheurs est suffisante.

Photos :
De belles photos de plantes, de paysages et d’animaux en perspective…


Située dans la péninsule de Nicoya, le sentier le plus court pour accéder à l’auberge part du village de San Ramon de Rio Blanco, situé à quelques kilomètres de la petite ville plus connue de Jicarral, où se trouve également le siège de l’association.
Le seul moyen d’accès depuis ce village est donc à pied ou à cheval. Le trajet à pied dure environ une heure une heure et demie, dans la forêt. Après avoir traversé de nombreuses petites rivières et parcouru une petite montée d’environ 500 mètres de dénivelé, vous arriverez au centre et ne serez vraiment pas déçu de l’effort effectué…


Les prix sont à voir directement auprès de l’association et de Katia car ils diffèrent en fonction de vos désirs (simple hébergement, randonnée guidée, location de chevaux, etc…). Une journée revient environ à 40 dollars avec l’hébergement, les trois repas, et le service de guide pour la journée.


Deux possibilités de visiter l’auberge de Cerro Escondido, en les contactant directement, auquel cas vous devrez assurer vous-mêmes la logistique pour vous rendre sur le lieu, ou en contactant ACTUAR, le réseau de projets de tourisme communautaire auquel appartient l’association. Pour plus de renseignements sur ce réseau, consultez sur notre site leur fiche de présentation à San José, ou directement :
www.costarica.com
info@actuarcostarica.com
P.O. Box: 719-1260, Costa Rica
Tel: (506)248-9470 / Fax: (506)248-9731

ASEPALECO
Katia
Administratrice de l’association
Association ASEPALECO
Jiacarral – Péninsule de Nicoya
Tel : (506) 650 06 07 / Fax (506) 650 02 01
www.asepaleco.com
asepalec@racsa.co.cr