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Costa Rica
Durikas




Région, ville la plus proche : Punta Arenas - Buenos Aires
Auteur et dernière mise à jour : Echoway, Philippe Falbet, 2005
Mise à Jour Philippe F. 2010


La fondation Dúrika est une réserve privée de 8500 hectares localisée à 1600 mètres d'altitude sur les hauteurs de la cordillère de Talamanca, au sud-ouest du pays, à 17 km de la ville de Buenos Aires. C'est une expérience de vie communautaire dont les objectifs sont la conservation de la forêt, l'autonomie alimentaire et un autre rapport de l'homme à la nature.


Le projet phare de la fondation a toujours été de créer une réserve biologique. 2500 hectares ont été achetés, le restant étant protégé avec l'accord des différents propriétaires costariciens et indigènes. Un million d'arbres natifs ont également été replantés.
Ecole reconnue par le ministère de l'éducation du pays, centre de santé pour visiteurs, locaux et indigènes le nécessitant, centre de naturopathie, (il y a même un sauna profitant de la production de la turbine hydro-électrique!) sont quelques uns des réussites sociales du projet.


600 espèces d'orchidées, plus de 400 espèces d'oiseaux et de nombreuses espèces d'arbres menacés, aux essences semi-précieuses, sont recensées dans la réserve.
Une forêt nuageuse pure occupe le haut du couloir biologique, jusqu'à la division continentale des eaux et le Parc International de la Amistad. Cet espace est un passage vital pour la reproduction de nombreuses espèces, par exemple:
- Singes hurleurs qui se reproduisent dans cette zone qui permet un lien entre les côtes caraïbe et pacifique,

- quetzals qui descendent au plus fort de la saison des pluies (août à octobre) pour se nourrir des fruits de l'”aguacatillo”, nécessaire à leur alimentation, et qui ne produit pas de fruit en haute altitude à cette époque.


Une trentaine de personnes habitent le village, plus des trois quarts costariciens, les autres issues de différentes nationalités, dont une française. Docteurs, biologistes ou étudiants viennent régulièrement.
Chaque famille a sa propre maison et intimité, toutefois les habitants travaillent selon un programme établi chaque semaine et définissant les tâches de chacun (berger, boulangerie, pépinière, potager, constructions...). Le niveau d'étude est élevé, la fondation ayant été créée par un biologiste, German Cruz Villanueva, lors d'une série de conférences. Par exemple, le charpentier est aussi le maître d'école, (école agrée par le ministère de l'éducation nationale costaricien, actuellement 3 élèves), ancien professeur à San José. Aucun courant de pensée, ou religion, ne sont imposés, chacun est libre de penser ou de dire ce qui lui plait. La seule règle est de se plier aux exigences des tâches nécessaires à la survie du village, et de concorder dans la volonté générale de quiétude et de paix.

Le village a une base historique et sociale, que vous découvrirez au fur et à mesure grâce aux guides et personnes désignées pour vous accompagner. Chacun est invité à “leur poser des questions, tout en respectant l’intimité et sans indiscrétion” (selon leurs propres propos). Les Durikas et les visiteurs observent des règles qui vous seront présentées, elles concernent l’intimité des villageois vivant à l’année dans un équilibre qu’ils ont décidé ensemble. Il est essentiel d’y arriver avec un esprit ouvert, sans perspectives d’attentes et avec le minimum de concepts européens, par exemple de ce que doit être un “écologiste”. Vos hôtes sont là pour répondre à vos désirs de connaissance, d’apprentissage, à vos doutes concernant le fonctionnement du lieu, n’hésitez pas à les solliciter.


Tourisme éco-solidaire ou écotourisme (orchidées, plantes médicinales, nutrition, herpétologie, aromathérapie, ballades sur des sentiers).

Descriptif d'une journée type :
5h30 - 7h, avant le petit déjeuner : Participation possible aux activités du village (potager biologique, traite manuelle des chèvres, par exemple) non obligatoire.
A partir de 3 personnes : possibilité de yoga (avec professeur) ou d'observation d'oiseaux (avec très bon ornitho).
8h30 - 12h : Continuation des activités participatives : potager, fabrication du compost, plantes médicinales, récolte du café, de bananes, garde-chèvre qui est une belle balade dans la montagne, reforestation, etc. Généralement, 1 à 3 personnes travaillent avec un des Durikas, à un rythme très humain bien loin de la compétitivité demandée dans la vallée !
L'après midi : Repos, lecture, balades auto guidées, visite des projets prévue. A partir de 3-4 personnes, guide à disposition pour : Promenades guidées en forêt primaire, cours de nutrition, plantes médicinales, biodiversité, yoga, etc, selon disponibilités (voir sur leur site).

Généralement, après le dîner, de nombreux habitants se réunissent au restaurant pour discuter. Cette réunion est privée et vous devrez donc leur laisser la place!
Les activités sont à titre indicatives, vous ne pourrez pas toutes les faire en quelques jours et le mieux est de se mettre d'accord au préalable avec la communauté.

Possibilité de balade de 2 jours jusqu'à la forêt nuageuse pure ("bosque nuboso") avec nuit en refuge (matelas et couvertures sur place). Minimum de personnes à consulter sur place (généralement, 4 personnes car 2 durikas doivent partir avec le matériel et la nourriture). Fréquence de visite contrôlée (ils n'y pénètrent que 2 à 3 fois/mois avec des visiteurs). Bonne condition physique demandée. Le lieu, complètement vierge, est magique. Il a justifié pour les fondateurs l'achat du terrain et la création de la réserve. Profusion de plantes épiphytes, bromélias et orchidées, domaine du trogon et du jaguar. Ici, la phrase de Bernard Boisson est de mise "seul l'indomestiqué éveille l'homme, le reste l'éduque ou le conditionne".


L'histoire à débuté en 1989 lorsque des biologistes et agronomes costariciens créent sur le papier un projet (environnemental, éducatif, social), puis 2 ans après une fondation au sud du pays, dans une zone encore très sauvage, autour d'une ferme abandonnée avec 250 hectares de terrain. A 1600 mètres d'altitude, les habitants créent petit à petit un corridor biologique, d'environ 8500 hectares de forêt aujourd'hui.
Leurs ressources ont eu longtemps pour origine la vente de fromage et de galettes biologiques à des grossistes de la vallée. Aujourd'hui, elles proviennent principalement de l'écotourisme, puissant levier permettant les nombreuses initiatives de la fondation, ainsi que de conseils en agronomie. Les ressources apportées par l'écotourisme vont aux dépenses communautaires et à des projets collectifs, décidés collectivement : Achat de terres, énergie du village, centre médical (pour eux, indigènes et visiteurs), éducation à l'environnement, police environnementale privée (excellent, car reconnu par le ministère de l'environnement ! Lutte contre le braconnage et la coupe), reforestation, etc.
L'activité écotouristique est volontairement limitée par les locaux de par leurs objectifs de vie.


La déforestation est un sérieux problème dans la région. Les paysans brûlent forêts et friches pour l'élevage. Sous les tropiques, les terres anciennement forestières ont une herbe peu grasse, et les vaches restent toute l'année dehors. Par conséquent, ici, chaque vache (zébus à viande) a besoin d'un hectare!
Autre problème : la coupe illégale dans la réserve. On entend de loin les tronçonneuses, et certains villageois ont fait des stages et suivi des cours, ont un port d'armes, afin de pouvoir arréter les braconniers et les emmener à la police de Buenos Aires : une police environnementale privée!
En 2009, une tempète aux vents de 140 kms/h (vitesse inconnue dans le coin jusqu'alors) a soufflé certains bâtiments et a coupé ou déraciné des arbres vieux de 400 ans.
Enfin, les indigènes des réserves Ujarras et Salitre restent très pauvres, ils montent parfois à pied se faire soigner ou faire du troc de fruits qu'ils ont en bas (mangues, etc) contre des vètements d'occasion, du riz, du fromage de chèvre et toujours .... un peu d'argent, dont ils ont besoin.


Les ressources apportées par l'écotourisme vont aux dépenses communautaires et à des projets collectifs, et décidés collectivement : Achat de terres, énergie du village, centre médical (pour eux, indigènes et visiteurs), éducation à l'environnement, police environnementale privée (excellent, car reconnu par le ministère de l'environnement ! Lutte contre le braconnage et la coupe), reforestation, etc.


Chalets en bois de cèdre sur pilotis répartis dans le village, divisés en chambres agréablement décorées,de deux à trois lits simples, avec terrasse, eau froide (tiède). 1 salle de bains, toilette et douche par chalet. L'électricité des chalets provient d'un système hydroélectrique qui alimente l'ensemble de la communauté . Vues incroyables depuis les chalets qui dominent la montagne ou la forêt toute proche.
Le restaurant et certaines chambres sont dotés d'électricité (panneau solaire).
Fruits et légumes, lait et oeufs viennent directement des cultures du village. Aucun traitement chimique pour les fruits et légumes.

L'alimentation est donc on ne peut plus saine et “bio”, végétarienne, exempte de viande, mais pas de poissons, oeufs ou steaks de soja. Elle est tout simplement excellente, imaginative, saine, copieuse et très diversifiée, préparée par une cuisinière hors pair.
Nombreuses infusions (fleurs de fenouil, gingembre, ananas-papaye...) et jus de fruits délicieux. Pour tous les repas, café et boissons incluses.
Les horaires de repas sont fixes pour tous. Chaque membre du village mange dans sa maison, repas au restaurant aux horaires suivants:
Petit déjeuner:7h30,
déjeuner 12h00,
dîner 17h00.


Le village accueille des groupes d'étudiants venus d'une fondation canadienne, des visiteurs étrangers intéressés par le tourisme participatif, parfois des chercheurs. Les possibilités de volontaires longue durée sont limités, de par décision interne.
Il est conseillé de rester 4 nuits minimum chez les Durikas. Volontariat tous les matins : 5h30 - 7h puis 8h30 - 12h et temps libre l'après midi.


L'eau provient d'uns source située plus haut, la pression est acquise par gravité uniquement. Douche tiède à fraiche, pour une peau de bébé!


Turbine hydro-électrique et éolienne fournissent l'électricité.


La durée minimum conseillée est de 4 à 5 nuits, pour plusieurs raisons :
- L'accès, 1h de 4x4 sur piste depuis Buenos Aires, le village le plus proche.
- Une période d'accoutumance est nécessaire
- Afin de connaître les habitants du village, et de participer aux activités.

Pensez à prendre beaucoup de T shirts et linge de rechange, car l'humidité empêche le linge de sécher rapidement, petite laine pour le soir ou polaire, pantalons légers et survêtement, coupe-vent ou K way, casquette ou chapeau, crème solaire, jumelles, chaussures de marche, type pataugas ou chaussures de marche pour moyenne montagne + tennis lavables (ou 2 paires de chaussures de moyenne montagne), duvet et mousse de sol (pour le refuge, car lits confortables, draps et couvertures dans les chambres).

Ni visa ni vaccin, pas de moustiques, mais taons dans certaines zones de forêt (prévoir citronnelle ou anti-moustique). Lire un témoignage sur le site de l'association Action-consommation: http://www.actionconsommation.org/publication/article.php3?id_article=196

* Il est toujours préférable pour les durikas de connaitre les attentes des personnes avant le séjour. En début de séjour, Annie (bordelaise) se réunit avec le visiteur pour connaitre ses attentes, et présenter les règles de bonne conduite dans le village, car la personne visite le lieu de vie des villageois.


Coordonner depuis la France , par e-mail, la réservation de l'hébergement et du transport pour y aller (s'y prendre un peu à l'avance, 2 semaines minimum). Paiement sur place.
C'est un taxi 4x4 qui viendra vous chercher (environ 40 usd par taxi, vous pouvez demander s'il y a une journée de départ groupé si vous êtes seul).

Bus de San José à Buenos Aires (compagnie Tracopa : www.tracopacr.com) tôt le matin. Départ quotidien, normalement à 6h00 (y être 1 heure à l'avance si vous n'avez pas votre billet), 4h30 de route avec un arrêt petit déjeuner où nous vous conseillons de bien surveiller que le chauffeur ne part pas sans vous!
La fondation a un bureau à 1 km de la station de bus dans le village de Buenos Aires. Demander à un taxi de vous y emmener, environ 2 usd.
Vous serez accueilli par la personne assurant la permanence, et le taxi 4x4 (le rendez vous avec ce dernier est normalement fixé à 11h00).
Préparez-vous pour 1h de transport sur une piste de qualité moyenne et des paysages magnifiques...

Attention, en saison des pluies, les taxis ne montent pas l'après midi, bien prendre le bus du matin.


55 usd/personne, incluant les 3 repas, le logement, et l'assistance d'une personne l'après midi, pour ballades, explications ou cours.
Longs séjours fortement encouragés par les locaux.
Tarifs dégressifs, ou à négocier directement pour volontariat long.


E mail : vilmaer@edyd.com ou infodurika@durika.org
S'attendre à un délai de 5 à 10 jours pour la réponse.
ouvrez leur site web : www.durika.org

FUNDACIÓN DÚRIKA
Apartado Postal 9-8100
Buenos Aires Puntarenas, Zona Sur
Costa Rica América Central